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c e u x q u i e x i s ta ie n t e n t r e ce9 d en t s c h e z le s c h a t s , e t q u e
la d e n t tu b e r c u l e u s e d e s h y è n e s n ’e s t p lu s r u d im e n t a i r e ,
p u is q u ’ a u m o y e n d u ta lo n d e la c a rn a s s iè r e in fé r ie u r e
e l le e x e r c e u n e in f lu e n c e r é e l le d a n s la m a s t ic a t io n .
Il est cependant à remarquer que l’épaisseur des molaires
que nous venons de décrire diminue leur qualité
tranchante, que l’augmentation du nombre des
fausses molaires, !en nécessitant l’alongement des mâchoires,
a diminué leur action, et que leur force s’est
encore affaiblie par la situation du condyle placé fort
au-dessus de la ligne des dents.
Les hyènes sont en effet des animaux bien moins carnassiers
que les chais ; aussi ne mangent-elles guère de
viande que lorsqu’elle commence à se corrompre et à
se diviser plus facilement. Il n’est point impossible de les
habituer à manger des substances végétales, du pain
par exemple ; et ce qui se trouve en parfaite harmonie
avec la grande épaisseur de leurs dents, c’est l’extrême
facilité et le goût qu’elles ont pour briser les os les
plus durs.
N° XXXI .
RATEL.
r i G Incisives.
| i 6Sotékieubes.< 2Canines. ( 4 Fausses molaires.
S2 DENTS 1 8Machelières./ 2 Carnassières.
\ £ 6 Incisives. I 2 Tuberculeuses.
1 16 I rférieüres. / ,2 Canines. C G Fausses molaires.
t # 8 Machelières. / 2 Carnassières.
I o Tuberculeuses.
I)e tous les animaux carnassiers, c’est le ratel qui
nous montre le système de dentition où celui des chats
a été le moins altéré, quant au nombre des dents:
il n’a qu’une petite fausse molaire inférieure de plus