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petite que toutes les autres; les deux suivantes, qui sont
égales, sont les plus grandes, et la dernière est intermédiaire
entre elles et la première. Ces dents ont un
caractère qui ne permet de les confondre avec aucune
autre , et qui, jusqu’à présent, leur est exclusif : elles
sont coupées transversalement par des sillons très-é troits;
celui du milieu est ordinairement composé de deux branches
qui forment un y ; et ceux des extrémités forment à
chacune d’elles une ellipse très-allongée; cependant,
comme ces sillons sont d’une profondeur inégale, ces
figures varient: le peu de largeur des sillonsj leur direction
transversale et les rapports qu’ils ont entre eux ne
/ changent point.
A la mâchoire INFÉRIEURE, l’incisive est semblable à
celle de la mâchoire supérieure, et il en est de même
du rapport de grandeur des quatre mâchelières. Ces
dénis présentent aussi des sillons très-étroits, séparés
par des collines qui le sont également; mais entre chacune
des collines qui traversent toute la dent, s’en trouve
une plus petite, de sorte que chaque dent a de cinq à
sept collines suivant leur grandeur, en comptant celles
qui la terminent antérieurement et postérieurement,
de sorte que les petites sont celles qui en présentent
le moins. Du reste il en est pour ces dents comme
pour celles de la mâchoire supérieure : l’âge change
jusqu’à un certain point les rapports de leurs traits
caractéristiques, mais ce qui en reste suffit toujours
pour les faire reconnaître.
C’çst l ’espèce du loir qui nous a donné ces dents.