fant toute la vie de l’animal. Sa structure est particulière,
et la fait distinguer de toutes les autres défenses ;
elle présente sur sa coupe transverse des stries qui vont
on arc de cercle du centre à la circonférence, et forment
en se croisant des losanges curvilignes, qui en occupent
toute la surface. Toutes les mâchelières se ressemblent
d’abord, c’est-à-dire qu’elles sont formées
de lames remplies de matière osseuse entourée d’émail,
lesquelles présentent dans leur coupe des espèces
de losanges, ou des rubans plus ou moins irréguliers,
élargis dans leur milieu par un ou deux plis anguleux,
ce que notre dessin montre plus exactement que4 nos
paroles. Dans l’origine de chaque dent, les lames dont
elles se composent, et qu’on n’a jamais vues aller au-delà
de dix, sont libres, comme la figure b le fait voir. Par
suite de la dentition, ces lames sont attachées parallèlement
l’une à l’autre au moyen de la matière corticale
qui se développe, comme elles se voient figure a ; et avant
la mastication les dents ne montrent à la surface de leur
couronne que dès tubercules mousses.Les premiers effets
de l’usure produisent des cercles d’émail, ensuite les
losanges dont nous avons parlé, et enfin des surfaces
unies bordées par des échancrures plus ou moins profondes.
La partie postérieure des secondes mâchelières fait
voir des restés de cercles; leur milieu montre des losanges,
et les premières de ces dents, tout-à-fait usées,
présentent des surfaces unies avec des échancrures sur
leurs bords.
À ia mâchoire INFERIEURE, il n’y a nf incisives ni canines.
Les mâchelières *sont lout-à-fait semblables à
celles qui leur sont opposées; mais nous avons dans
cette mâchoire la première de ces dents moins usée
que dans l’autre, ayant ses rubans réunis par leur mi