N° XXYI et XXVI I .
PUTOIS, ZORILLE et MARTES.
i f STncisives.
i6 ou 18 Süpkh. < 2 Canines. C 4 ou 6 Fausses mol.'
{ 8ou îoMâchel. ? *2 Carnassières,
f 6 Incisives. ( 2 Tuberculeuses.
18 ou 20 I nfer. < 2 Canines. f 6 ou 8 Fausses moi.
( îo ou 12 Mâchel. < 2 Carnassières.
£ 2 Tuberculeuses.
Nous réunissons ces animaux pour décrire leurs dents
parce que la seule différence qu’ils présentent sous ce
rapport, c’est que les martes ont aux deux mâchoires
une fausse molaire eh rudiment de plus que le putois
et le zorille, et que le zorille a le tubercule interne de
la carnassière inférieure plus développé qu’on ne le
trouve sur la dent analogue des* martes et des putois.
Du reste , leurs systèmes de dentition sont tout-à-
tait identiques.
A i a MAcaoiBE supérieure on trouve trois incisives,
une canine, deux ou trois fausses molaires, unecarnas-
sière et une tuberculeuse. Les incisives et les canines
n’offrent rien de remarquable, et sont ce que nous les
avons vues chez les chats, les hyènes et le ratel, si ce n’est
qu’elles ont leur lobe interne très-petit. La première
fausse molaire des martes est une très-petite dent, à une
seule racine, et dont la couronne se termine par une
pointe très-mousse; c’est une dent rudimentaire. Les
deux suivantes, qui sont les analogues des deux seules
fausses molaires supérieures des putois et du' zorille,
sont à plusieurs racines, minces de dehors en dedans,
larges d’avant en arrière et très-pointues; la première
est un peu plus petite que la seconde , elles sont normales.
La carnassière ne diffère point de celle des