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Avec une grande attention on retrouve bien, dans
ces dents , les formes que nous avons remarquées
sur celles qui leur sont analogues chez les civettes ;
mais les modifications qu’elles ont éprouvées ne peuvent
manquer d’être en rapport avec des changemens
analogues dans les goûts, les penchans, les besoins;
aussi les suricates, carnassiers très-peu connus, présentent
ils une physionomie qui ne peut être confondue
avec celle d’aucun autre mammifère.
N0 XXX YI.
RATONS et COATIS.
C 6 Incisives.
2oSu5iiiiEtmBs.'? 2Canines. C 6 Fausses molaires.
1 1 2 Mâchelières.< a Carnassières.
■ f 6 Incisives. t 4 Tuberculeuses.
20 I nf^ b ie t b e s . ^ "2 Canines. C 8 Fausses m o la i r e s .
^ ïaMâchelièresi^ 2 Carnassières.
£ 2 Tuberculeuses.
Au premier coup d’oeil on ne peut plus apercevoir
d’analogie entre le système des dents molaires de ces
animaux], et celui que nous avons pris pour type , et
pour point de comparaison ; autant ces dents, chez les
chats, sont minces et tranchantes, autant celles des
ratons et des coatis sont épaisses et tuberculeuses.
Cependant en y regardant attentivement, et en suivant
les dégradations successives ou plutôt les changemens
que ces dents ont éprouvés dans les genres dont nous
avons parlé après celui des chats, nous retrouvons dans
celles que nous allons décrire tous les caractères fondamentaux
des premières ; et Tiutervalle qui sépare le pa-
radoxure ou l’ictide du raton n’est guère plus grand
que celui qui sépare ces deux premiers animaux des civettes
ou des mangoustes.
y
4o DEUTS.
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