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large, terminée du côté interne par une ligne circulaire,
et bordée dans cette partie par une crête unie et
saillante. La tuberculeuse a repris les dimensions et les
formes de belle des martes : elle est de même plus
étendue du côté externe au côté interne que d’avant
en arrière, et les inégalités qui en divisent la surface ne
diffèrent en rien de ce que nous avons fait observer chez
ees derniers animaux.
A la mâchoire INFERIEURE, les incisives et les canines
n’ont rien qui les distingue des systèmes de dentition
des moufettes, et il en e;t de même des fausses molaires
, de la carnassière et de la tuberculeuse.
Dans leur position réciproque. Il résulte des différences
que nous venons de faire remarquer entre les
moufettes et les loutres, que dans celles-ci un tubercule
ne vient plus remplir le vide que laissent entre
eux les tubercules disposés en triangle de la carnassière
inférieure. Le premier de ces tubercules, celui
qui est à la partie antérieure de la dent, est en opposition
avec le centre creusé de la surface large,,
bordée d’une crête, qui a remplacé chez ces animaux,
le tuberculeque nous voyons encore chez les moufettes ;
Les deux autres tubercules remplissent le vide qui reste
entre la carnassière et la tuberculeuse opposée; et cette
dernière présente presque toute sa couronne au talon
postérieur de la carnassière d’en bas. Il ne reste,
en opposition avec la tuberculeuse de cette dernière
mâchoire que le bord postérieur de la dent analogue
de la mâchoire d’en haut.
On sait que les loutres sont des animaux qui se nourrissent
principalement de poissons : on peut aussi les
nourrir de chair, mais on les habitue sans peine à prendre
des alimens végétaux. Il serait néanmoins difficile de