( aoa )
MO NO TR ÈMES .
Nous plaçons ici les monotrèmes,, jusqu’à présent
ces singuliers vertébrés ayant toujours été réunis aux
édentés, et sans doute parce qu’on ne pouvait les rapprocher
des autres mammifères qu’en rompant encore
davantage les rapports naturels.
Il faut cependant convenir que les rapports des mo-
notrèmes et des édentés sont encore bien éloignés,
si même les premiers appartiennent en effet aux mammifères,
ce qui a été mis en doute par quelques naturalistes.
Quoiqu’il en soit, nous dirons un mot des
dents qui caractérisent l’ornithorynque, la seule espèce
de monotrème qui semble pourvue de ces organes.
N ° LXXX1II.
ORNITHORYNQUES.
8 DENTS.
4 S u p É E IE Ü B E S .
4 I N FK B IE L 'B E S .
Toutes attachées aux
maxillaires.
Les dents de cet animal ne semblent, au premier
abord, avoir rien de commun avec des dents proprement
dites; elles ont l’apparence de callosités parleur
forme, et de substance cornée par leur couleur et leur
consistance.
A la mâchoire stjpériecre, on trouve d’abord, à la
partie antérieure du maxillaire, un organe long, étroit,