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semblable à celle du même ordre que nous avons décrite
précédemment ; la seconde se termine aussi en
pointé, mais sa face antérieure est tournée en dedans,
du Côté de la première incisive , par l'effet de la
canine très-grosëe avec laquelle elle se trouve en rapport
, et contre l’action de laquelle elle ne peut point
réagir. La canine, qui est séparée de la seconde incisive
par un espace vide, est très-longue, très-forte,
très-épaisse et creusée en dessous par son action sur la
dent qui lui ést opposée. La première et la seconde mâ-
chelière (fausses molaires), sont partagées en deux parties
, par un sillon longitudinal, 'et usées obliquement à
lenr bord antérieur et à leur bord postérieur, d’où il
résulte deux tubercules mousses, l’un au côté externe et
l’autre au côté interne. Les trois machelières qui suivent
(molaires), un peu plus grandes que les deux premières,
et à peu près d’égale grandeur entre elles, présentent des
couronnes à surface unies, mais plutôt par l’effet de l’usure
que parce ’qu’elles seraient unies naturellement.
Cependant, lorsqu’on les examine avec attention, on
croit remarquer, dans les légères inégalités qu’elles
présentent, les restes des tubercules et des sillons dont
nous avons parlé en décrivant l’avant-dernière molaire
de 1 orang - outang ; et on y reconnaît certainement,
dans plusieurs points, des traces de rides semblables à
celles que nous avons fait remarquer sur la dernière
molaire du même orang.
A l a m â ch o ir e in f é r ie u r e , les deux incisives se ressemblent
par la grandeur 5 mais la première se termine
par une ligne droite, et la seconde par une ligne oblique,
qui commence vers la première et se termine vers la
canine; celle-ci très-forte, très-longue et très-aiguë, l’est
cependant un peu moins que celle delà mâchoire oppo