caractérise par une molaire tuberculeuse à la mâchoire
inférieure, et par deux molaires semblables à la mâchoire
supérieure; et c’est sans contredit du paradoxure
qu’il est le plus voisin ; niais il se rapproche encore plus
que lui des ratons, c’est-à-dire que ses dents augmentent
encore d’épaisseur et deviennent de plus en plus
tuberculeuses.
56 DENTS.,
r 6Incisives.
.8 S cpéh.edres. j 2 Canines. j Faufig«g molaires
CioMachehcres ) ^ Molaires
C 6 Incisives.
118 I nférieures, j 2 Canines. g Fa molaircs
(aoMachel.ercsJ , Molaires.
A la mâchoire SUPERIEURE, les incisives n’offrent rien de
particulier. Les canines sont très-tranchantes antérieurement
et postérieurement, et se rapprochent par là de
celles des coatis. Les; deux fausses molaires sont épaisses,
et du reste normales. La carnassière consiste en un tubercule
du côté externe, très-semblable à une fausse
molaire, et en une crête du côté interne, qui borde ce
tubercule et est plus saillante et plus épaisse dans sa
partie moyennne ; c’est-à-dire que le tubercule interne
et antérieur que nous avons suivi depuis les chats jusqu’aux
paradoxures, se change ici en une crête qui entoure
toute la partie interne de la dent. De plus, cette
carnassière est peu étendue. La tuberculeuse qui vient
ensuite est à peu près de la même grosseur que la carnassière
, et elle est arrondie dans toutes ses dimensions,
tandis que dans le paradoxure elle est plus étendue de
dedans en dehors que d’avant en arrière; et ce sont ces
mêmes formes arrondies que présente la seconde tuberculeuse
qui est très-petite et rudimentaire, comme
au reste l’analogue de la famille.
A la mâchoire invérieure, les incisives ont cela de