D ans l e u r s p o s i t i o n s r é c i p r o q u e s ces dents sont absolument
ce que nous les avons vues dans les systèmes
précédens, seulement les incisives sont elles - mêmes
alternes, et les deux moyennes contiguës de la mâchoire
inférieure se logent, dans le vide qui sépare les
deux analogues delà mâchoire opposée-
Ces dents nous ont été offertes par la lête du phoque
nommé ie p to n y x par M. de Blainville; les mâ-
chelières semblent nous montrer celles du phoque commun
développées au dernier degré : toutes les échancrures
de leurs tranchans sont profondes et produisent
de longues pointes.
L e p h o q u e m o i n e appartiendrait aussi par le nombre
des dents à cette division ; mais il s’en éloigne à plusieurs
égards. Ses incisives supérieures sont échancrées
transversalement, parce que les inférieures agissent
contre leur face postérieure et que ces dents ne sont
point alternes comme dans l’espèce précédente. l>e plus
les molaires, très-épaisses à leur base, ressemblent beaucoup
plus à celles du phoque commun qu’à celles du
leptonyx, et ces dents, dans leur action réciproque,
agissent un peu comme les dents carnassières ; c’est-à-
dire que celles d’en haut postérieurement, par leur
face interne, sont en relation avec la face externe et
antérieure de celles d’en bas, différences qui, jointes à
d’autres, très-sensibles dans les formes et les proportions
de la tête, me confirment dans la pensée que
des observations ultérieures conduiront à admettre de
meilleurs caractères pour les subdivisions génériques
des phoques, que le nombre des incisives.