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 dent   a v e c  le M o n t  Caucajè^_{a) Nous  commen-   1703..  
 çâmes   à  le  monte r   à  3.  heures  du  mat in  ,  ôc  l7-  ostobre.  
 ,1e  t rouvâmes  fort e f c a rp é ,  &   c ouv e r t   de R o chers  
 ,  a v e c   des  fentes  &   des  pr écipices   ef -   Précipices  
 f royables   ;  &  c omme   les  chemins  en  font  for t   eTr°yables'  
 é t r o i t s ,  &   t r è s -dang e r eux ,  on eft obl ig é  d ’a l le 
 r  â  pied.   Il  ne  faut   o rdina i rement   qu’une  
 bonne   heure  pour  le  t rave r fe r   en  cet   endroi t ;   
 mais  nous  y   e-n  employâme s   deux,   nôt re C a ravane 
   étant   des  plus  nombreufes.   On   v o i t ,   
 en  d e f c endant ,   des  précipices   qui  font   h o r reur  
 pendant   la nui t .   A u   fort ir de c et te M o n ta 
 gne   ,  on  ent re dans  une Plaine  d ’a flez g r a n de  
 é tenduë  ,  qu’on  t raver fe â g a u c h e ,   Sc d ’où  
 l ’on  paiTe  ,   dans  une  feçonde  Mo n t a g n e   y  le  
 Mo n t  Taurus, étant  div i fé  e n d e u x  parties,, entre  
 lefquelles-  pai fe  la  R i v i e r e   de  IÇjfüofan,  Riviereda  
 q u ’on  nomme   aufli  le  I\urb.  Le  cours  en  eft  Klfilofan.-  
 fo r t   rapide  ,  &   el le  a plu iîeurs  chutes  entre  
 des  Roche r s   ,  où  el le  tombe   a v e c   v io lenc e . 
 El le a fa  Source dans  l ’O ü e f t ,  &  v a   fe d é char ge 
 r   dans  la Me r   Ca ipienne .   Le R o y   Tamur  y   Pont  rea  
 fai t   maaluable’' 
 ( <*')  Ce qui eft  de  v r a y ,  
 c 2eft  que  cette  Montagne  
 commençant  vers  la Pam-  
 philie ,  allez  près  des rivages  
 de  la Mer,  forme  une  
 chaîne j qui après avoir traverfe  
 l ’Afie Mineure ,  L’Arménie, 
  une partie de la Per-  
 fe  ,  s’étend  jufqu’au  fond  
 des  Indes,  & va  près  de  la  
 Chine ,  en  changeant  foiï-  
 vent  de  nom  ,  fuivant  le  
 païs qu’elle traverfe.