37*- V o y a g e s
1704. c o n n u , l ’Or ien t & l 'Oc c id en t . On peut a jou-
5. Nwtmb. ter qU’on v o i t Ale x and r e reprefenté de ce t te
manié r é fur quélque' s Mé c la i l le s , fur lefquel -,
les les trefles de Tes ch e v eu x reiTemblent à des
cornes, {a )
(a) Ce qui peut fervir à
confirmer la conjeélure de
nôtre Auteur , c ’eit que les
Orientaux donnent le nom
de Cornes aux côtez qui terminent
un édifice, & a plu-
lieurs autres choies de cette
nature, en quoy ils conviennent
, avec lés Egyptiens
5 qui nomment un
des Palais d'Infmé , qui ¿11
la même Ville d ’Annnopolis,
le nom d'Abou-el-Q*croumy
qui veut dire le Pere des
Cornes , à caufe des angles
Paillants qu’on y remarque
encore.
C ha p i t re LUI.
Remarques particulières a l’égard de Perfepolis, ¿ r des
Anciens Auteurs qui ont écrit fur ce fujet.
TT E s Ec r iva ins M o d e r n e s , tant Perfes
g ¿ qu’A r a b e s , p r é t en d en t , comme j e l ’ay
déjà di t dans le Chap i t r e p r é c é d e n t , qu’un de
leurs Roi s ou de leurs H é r o s , nommé Giemfcbid
ou Zjemfchid, fut le Fondateur de c e t te Capi ta le
du R o y a ume de Per le , & qu’ il la nomma EJle-r
char i c ’ef t -à-di re , taillée dans le Roc. Ils a jou tent
, que cet te V i l l e avoir une fi g rande é t endue
, qu’el le c ont en o i t même la V i l l e d eC j i i -
ras dans fon enc e int e : que la Re in e Homai,
f i l le de Bah aman y fonda le Palais de c et te V i l l
e , nommé (fihil o u C hilminar-, èc que les T o m beaux
de la M o n t a g n e , d o i v e n t leur o r i g in e
au Pr ince Ritfchtashy fils du c inquième R o y de
la race des Cajanides, nommé Lohoraff, c omme
on peut le v o i r dans Herhelot. (a)
Cepen-
( a ) Ce que dit là-deiïïis
Herbelot , eil trop fingu-
lier pour n’être pas inféré
icy. L ’Auteur du Lebtarik.,
ditril, écrit que Kischtasb,
fils de Lahorasb| cinquième
Roy de la race des Cajani-
des , établit fa demeure à
Ejlebar, qu’il y fit bâtir plu-
fieurs de ces Temples , dédiez
au Feu , que les Grecs
appellent Pyrées, ou Pryta-
I 7©*:
9. Novemb.
Sentiments
desAuteurs
Perfans , à
l’égard dit
Fondateur
de Perfépo-
lis.