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^ches inut i les pour en apprendre le f e n s , fans 1704,''
t r o u v e r per fonne qui en ai t p-û dé chi f re r une 9- Nmmh
feule lett re. Je n’ a y pas lai fié de prendre la
peine deJ.es copie r e x a c t eme n t , dans l ’efpé-
r anc e que j ’a voi s de t rouv e r quelque Pr ê t r e
parniy les Guebrest qui pût me donner des lumiè
re s à c e t é g ard , c omme on le dira plus
amp l emen t dans la fuite.
L ’ ardeur que j ’ avois d’e x amine r foigneufe -
rnent cesfuperbes R u in e s ,& deles faire mieux
c o n n a î t r e aux cur i eu x , qu’elles ne l ’a v o i ent
été jufques a lor s , me fit mande r un ta i l leur
de pierre de C h i r a s , dont j ’avois befoin pour
c e la -, la-dureté des Ro ch e r s a y ant émouifé
tous les ci feaux que j ’avois eu foin d’ apporte r
d.’l fpahan , defor te que je ne pouvois plus
m ’en fe rv ir . Il n ’y réüiïit pour tant pas mieux
que m o y , & tous les f iens furent b ien- tôt r é duits
au même é t a t , qu o y qu’ils fuffent beaucoup
plus grands & plus forts que les miens.
C e p e n d a n t , le defir dont j ’ étois animé de
t ranfpor ter quelques pièces de ces précieufe s
A n t i q u i t e z dans ma pat r ie , ne me donna aucun
repos que j-e n’ euife enle v é une pièce de
fenê t re , rempl ie de caraCtéres, dont on trouv
e r a la reprefentat ion dans la figure que j ’en
d o n n e , ainfi que de cel le d’une pe t i te figure
r omp u e , de la grandeur de l ’o r ig ina l : deux
pièces de mains , une par t ie du corps d’une au-
Tom- I V . y % tre.