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 1704.   ma   p e n f é e ,   en  di fant  >  q u ’après  que  les  Roi s   
 9. Movtmk  de  Perfe   eurent   orné  &   emb e l l y   je  Palais  de  
 Sufe  y  i ls  f irent   la meme   cbofe   â  ceux de Per-   
 •icpolis  ïbc  de  Pupttgudc,  ou  e to i en t   leurs  T r e —  
 lof s   &   leurs  A r c h i v e s   ,   parce  qu’ ils  é toient   
 for t i f ie z   ,  &   qu’ i ls  a v o i e n t   f e r v y   à leurs A n cêt 
 res.   D e  p lu s ,   les  habi l lement s  des  f igur e s ,   
 q u ’on  t rouv e   encor e   p a rmy   les  ruines  de  ce  
 Palais   ,   n ’ont   aucun  rappor t   à  ceux  des  A n c 
 iens   Pe r fe s ,   &   font  c onfo rme s  à ceux qui  fur 
 ent   int rodui t s   depuis  ,   pa r   C y ru s   &   par  fes  
 SuceeiTeurs.   O n   t rouv e   auffi  ,  dans  Qu in t e -   
 f^r^ent16  ^ urce 1  ( a )  qu'après  q u ’Ale x a n d r e   eut   cu v é   d’avoir ruï- Stei v in   ,   i l   fe  repent i t   de 1 aét ion  qu’ i l  a v o i t 
 de  Ped-? QS  c o m m i f c  »  &   di t   que  les  Perfes  auroient   été   
 lis.  ereP°"  Plus  mor t i f ie z   de  le   v o i r   aflis  dans  le   Pala is ,   
 &:  fur   le  T r ô n e   de  Xe rx è s   ,  à Per fépol is   , que  
 de  v o i r   ce  même   Palais   r édui t   en  c endres .   
 Ma i s   cet  Hi f to r ien  fe  t r omp e ,   lors  qu’ il pr é t 
 en d   qu' i l   ne  refta  pas  les  moindres   v e f t ig e s 
 de  ce  Pa la i s ,   (b)  après c e t  emb r a f eme n t ,  à la 
 / 
 r e - 
 Piètre délia  Vallé,  de  Sylva  
 Figueroa,  de  quelques  autres  
 , qui en ont parlé, avec  
 beaucoup  d’exactitude  ;  
 quoy que les deux derniers,  
 que  je  yiens  de  nommer,  
 n’y  ayent pas joint les planches  
 , comme Mrs. Chardin 
 i   & 
 (a) L. cit. 
 (b)  Comme  l’Auteur  ne  
 s’ eft  déjà  que  trop  étendu  
 fur  cette matieré  ,  on  n’y  
 ajoutera flen j.mais oncon-  
 leille les curieux de comparer  
 fa Relation, avec celles  
 du  Chevalier  Chardin,  de 
 d e   C o r n e i l l e   l e   B r u y n .  407  
 r é fe rv e   de  la R i v i e r e  d ’Araxe,  qui  marquoi t  à  
 peu  près  le  Lieu  où  il é toj t   iîtué  :  car  il eft certain  
 qu’on  t rouv e  encor e   aujourd’h u y , àChil-  
 minar,  te.  plupar t   des  chofes  que  les  A n c i e n s   
 a t t r ibuent  au Palais   de  P e r f é p o l i s ,  ( a )  q u o y 
 que 
 Sc  Corneille  le  Bruyn.  
 Après  avoir  bien  examiné  
 ce  que  ces  Auteurs  ont  
 é c r it , on  ne  fçauroit  douter  
 que.  chilminar  ne  foit  
 l ’Anciènne Perfépolis ; que  
 les Ruines qui fubfiftent  ne  
 foient de même  c e lle s ,  ou  
 du  Palais  des Anciens Rois  
 de  Perle  ,  ou  de  quelque  
 Temple  magnifique  qui a-  
 boutiÎToit aux Tombeaux de  
 ces  mêmes  Rois.  Et  pour  
 les  figures,  elles  reprefen-  
 tent  fans  doute  ,  ou  un  
 Triomphe  ,  ou  les  Sacrific 
 e s , &  les- Fêtes qui furent  
 faites  à  la Dédicace  de  ce  
 Temple ou de ce Palais y les  
 Combats,  qui y font repre-  
 fèntez les Offrandes quiy pa-,  
 roiffent, le Feu, refpeâé de  
 tous les tems par les Perfes,  
 un air de Proceflion qui pa-  
 roît  à  ceux  qui: examinent  
 les  figures  ;  tout  cela  ne  
 laiffé  aucun  lieu d’èn  douter. 
   Pour  ce  qui  eft des caractères  
 qu’on y vo it .§c que 
 nôtreAuteur a copiez,outre  
 qu’ils  font  inintelligibles  
 &c qu’on ne peut rien éclaircir  
 par leur moyen,  Garcias  
 de  Syh/a  Figueroa  ,  &c  après,  
 lui M. Hyd e,  dans l ’Apen-  
 dix de  fon  Traité de  la  Religion  
 des Perfes, num. 12. prétend  
 peut-être  ,  avec  affez:  
 de  vray-femblance  ,  qu’ils  
 ont  été  écrits par quelques  
 Arabes,  qui  ont  vifité  ces  
 Ruines  ,  comme  on  voit  
 qu’ils écrivent dans  les  Ca-  
 -ravanferais où ils s’arrêtent.  
 On peut confulter les preuves  
 qu’en donne M. Hyde  
 qui  ne font pas  indignes  de.  
 l ’attention des Sçavants. 
 (a) On ne peut pas dire la  
 même  chofe de  la  Ville  de  
 Perfépolis, dont il ne refte  
 aujourd’huy  aucune  marque  
 ; &  on ne peut pas  même  
 marquer  préçifément  
 l ’endroit où elle étoit, comme  
 l ’a  fort  bien  obfervé  
 Dom  Gapcias Sylva  de  Figueroa. 
   Les domeftiques de c e t   
 Am - 
 1 7 ° 4 
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