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¡1-70.4. que for t déf igurées , c omme i l paroï t par
Stjsrovtmb- l e S planches ôc les . figures infe ré e s dans c e
■voyage.
Ambaifadeur lui aiTûrérent
cependant, qu’ils avoient
v û j a une demy-lieuë des
Ruines du Palais, une autre
Colomne, auffi grande
que les premières, & deux
autres plus petites un peu
plus loin j qu’ils y avoient
vû auffi des chevaux de-marbre
d’une grandeur prodi-
gieufe, & des figures colof-
fales , qui reprefentoient
des Geants.CetAuteur ajoute
, que pour lui , il n’eût
pas le courage d’y a lle r , . à
caufe quela Plaine par où il
falloit pafifer , étoit toute
entre- coupée de Canaux
qu’on tire de A’^iraxe. A u
relie, la Plaine où fe trouve
cette Antiquité,quoy qu’el-
le n ’ait que dix lieues de large
, étoit affez fertile pour
nourrir une auffi grande
Ville que Per-fépolis ; à pre-
fent il n’y relie plus-qu’une
petite Ville de 400.' mai-
fons,entourée de beaux pâturages
, d’une Campagne
fertile, & debeaux Jardins,
& arrofée d’une eauli faine,
que l ’A uteur, dont je tire
cette Remarque , ne croit
pas qu’il y e n ait de pareille
au monde.
'C H A-PI T R E L V-.
SDépart de P erp;polis. Arrivée à Zjie-raes ou Chiras.
•Defcription de cette Ville. Arrivée à Ifpahan.
F r e !s a voi r emplb y é près de trois mois
. X j L à la r e che r che de toutes les fameufes ^ k r .
A n t i q u i t e z de Perfépolis-, & a voi r ple ine men
t fat isfai t ma cur iof i té fur-ce fuj-et, j ’en
part is le v in g t - t ro i f i éme J a n v i e r 1705. & j e
repris le chemin de la Pla ine , où je ne trou-
v a y pas tant de gibie r que la première f o i s ,
la fai fon étant fort a vancée. Etant pa rv enu à
la moi t ié du chemin, je def f inay les trois Mo n tagnes
, fur lefquel le s il y a vo i t autrefois des
For te re f fe s , comme je l ’ay di t dans une autre
oc caf ion. .Laplus g r a n d e , &c La p r emi è r e , eil
c el le qui paroi t div i fé e par le mi l ieu ; & les
deux autres , -à droi te , font proche du Pont
àefefneioen.: la plus r e cu l é e e i lp r e fq u e toujours
c ouv e r t e de neige. L a p l a n c h e ,q u ’on v o i t i c y ,
en prefente la pe r fpeét ive , & c e l le du Pont
de Pol-Chanie, fur la Ri v i e r e de Roetghoena, ou
de Bendemir. Il y a v o i t tant d ’eau aux env i rons
de Sergoen, que les ch e v aux en a v o i en t juf -
ques aux fang le s , ce qui me donna beaucoup
J inquiétude pour mes p a p i e r s , le ch e v a l qui
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