
 
        
         
		4o8  ' V o y a g e « 
 ¡1-70.4.  que  for t   déf igurées  ,   c omme   i l   paroï t   par   
 Stjsrovtmb-  l e S  planches   ôc  les  . figures  infe ré e s   dans  c e 
 ■voyage. 
 Ambaifadeur  lui  aiTûrérent  
 cependant,  qu’ils  avoient  
 v û j   a  une  demy-lieuë  des  
 Ruines  du  Palais,  une  autre  
 Colomne,  auffi grande  
 que  les premières,  &   deux  
 autres  plus  petites  un  peu  
 plus  loin  j  qu’ils y   avoient  
 vû auffi des chevaux de-marbre  
 d’une  grandeur  prodi-  
 gieufe, &  des figures colof-  
 fales  ,  qui  reprefentoient  
 des Geants.CetAuteur ajoute  
 ,  que pour lui  ,  il  n’eût  
 pas  le  courage d’y  a lle r , . à  
 caufe quela Plaine par où il  
 falloit  pafifer  ,  étoit  toute  
 entre- coupée  de  Canaux 
 qu’on  tire  de A’^iraxe.  A u   
 relie, la Plaine où fe trouve  
 cette Antiquité,quoy qu’el-  
 le  n ’ait que dix lieues de large  
 ,  étoit  affez fertile pour  
 nourrir  une  auffi  grande  
 Ville  que Per-fépolis ; à pre-  
 fent il n’y  relie plus-qu’une  
 petite  Ville  de  400.'  mai-  
 fons,entourée de beaux pâturages  
 ,  d’une  Campagne  
 fertile, & debeaux Jardins,  
 &  arrofée d’une eauli faine,  
 que  l ’A uteur,  dont  je  tire  
 cette  Remarque ,  ne  croit  
 pas qu’il y e n  ait de pareille  
 au monde. 
 'C   H  A-PI   T  R  E  L  V-. 
 SDépart  de  P erp;polis.  Arrivée  à  Zjie-raes  ou  Chiras. 
 •Defcription  de  cette Ville.  Arrivée  à  Ifpahan. 
 F  r  e !s  a voi r   emplb y é  près de  trois mois  
 . X j L   à  la  r e che r che   de  toutes  les  fameufes  ^ k r .   
 A n t i q u i t e z   de  Perfépolis-,   &   a voi r   ple ine men 
 t   fat isfai t  ma   cur iof i té  fur-ce  fuj-et,  j ’en  
 part is  le  v in g t - t ro i f i éme   J a n v i e r   1705.  & j e   
 repris   le  chemin  de  la  Pla ine ,   où  je   ne  trou-  
 v a y   pas  tant   de  gibie r   que  la première  f o i s ,  
 la  fai fon  étant   fort   a vancée.   Etant  pa rv enu à  
 la moi t ié du chemin,  je  def f inay  les  trois Mo n tagnes 
  ,  fur   lefquel le s  il y   a vo i t   autrefois   des  
 For te re f fe s ,  comme   je   l ’ay di t  dans une  autre  
 oc caf ion.   .Laplus  g r a n d e ,   &c La p r emi è r e ,   eil   
 c el le  qui  paroi  t  div i fé e   par  le  mi l ieu  ;  &   les  
 deux  autres  ,  -à  droi te  ,  font   proche   du  Pont   
 àefefneioen.: la plus r e cu l é e e i lp r e fq u e   toujours  
 c ouv e r t e  de neige. L a p l a n c h e ,q u ’on v o i t  i c y ,   
 en  prefente  la  pe r fpeét ive  ,  &   c e l le   du  Pont   
 de  Pol-Chanie,  fur  la  Ri v i e r e  de Roetghoena, ou  
 de  Bendemir.  Il  y   a v o i t   tant d ’eau aux env i rons   
 de  Sergoen,  que  les  ch e v aux   en  a v o i en t   juf -   
 ques  aux  fang le s ,   ce  qui  me  donna beaucoup  
 J   inquiétude  pour mes  p a p i e r s , le  ch e v a l  qui   
 X om .IV .  f   f f   les