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'» 7 0 4 . deux ou trois des 10. colomne s , quio-nt con-
p. Nwewb. fe rv é leurs chapi te aux , un morc eau de p i e r re
in fo rme , qui reprefent-oit apparemment
auffi que lque anima l , fans qu ’on en puiife di - '
■ilinguer l ’efpece.
L ’Bc r iv a in , donc on v i e n t de parler , di t
q u ’ il a t rouv é 16. colomne s , qui , ave c les
deux de l ’e f cal ie r de la façade , en font 18..
C ’e f t c e que-je ne fçaurois c omp r end r e , pui f -
que j ’y en ay t rouv é 19. Ceui ’eft pour tant pas
l a feule b é vûë q u ’ i l ait c ommi le dans fa r e lat
ion. C e p e n d a n t , il faut que j ’a vouë à £*
loü a r ig e , que c ’ eft le pins exadl de tous ceux
q u e j ’ ay lus fur ce fujet .
A u rel ie , je ne t rouv e aucune di ffé rence
ent r e ces colomne s , il ce n ’eft que les lines
on t des chapi teaux que les autres n'en ont
pas. Qu a n t à leur é l é v a t i o n , . elles ont .toutes
70. à yi_. pieds de h a u t , ôt .17. p i e d s , 7. pouce
s de to u r , à la r e fe rv e des deux , qui font
auprès des premiers p o r t iq u e s , dont on a déj
à fai t la defc r ipt ion. Les bafes en font rondes
&: ont Z4. pieds 5. pouces de tour , & 4.
pieds trois pouces de haut ; & la .moulure de
deffous en a un pied & y. pouces d’épaiffeur.
El les o n t trois fortes d’ornement s ; mais les
çorpiche s des por t iques & des fenêtres ne
di f férent a u c u n emen t , c omme il paroi t par l a
/ epr e fenta t ion qu’on.en a faite,.
O n
d e C o r n e i l l e l e B r u y n : 345
O n impute p r in c ip a lement le mi férable
é t a t , auquel fe t rouv ent aujourd’huy ces bel les
Ruines , aux Gouverneur s de Chi ras , &
des autres lieux qui font aux env i rons de Per-
fépol i s ; qui , pour pr é v eni r les dépenfes auf -
quel les les expofoient les Grands S e igneur s ,
qui v en o ient v i f i ter ces fuperbes A n t iq u i t e z ,
y ont fait rénve r fe r tout ce qui reftoi t d’ent
i e r , pour leur ôter l ’e n v ie de s’y rendre à l ’av
en i r . ( a ) „
Je dois ma int enant rendre compte au p u bl
ie des deux anciens Tomb e a u x , dont j ’ay
fai t m e n t i o n , &c qui fe t rouv ent dans la M o i f
t a g n e ; l ’un au Septent r ion , & l ’autre au Mi -
d y . La façade du p r emi e r , quief t tai l lée dans
l e R o c , eft un beau morceau d’a r ch i t e ë tu r e ,
r emply de f igures & .d’autres ornement s . Ils
font tous deux de la même f o rme , 8c ont env
i ro n
( a) C’elT apparemment
une tradition du païs-, dont
l ’Auteur Rapporte aucune
preuve j le tems feul ne
fuffit-il pas pour avoir effacé
& renverfé les relies d’un
Palais & d’une Ville qu’A lexandre
le Grand fitfacça-
g e r , comme nous le dirons
plus au long dans la fuite.
Au relie , l ’Auteur'né dè-
yoit pas condamner Charger
«. IV .
d in , Voyageur très exa£t 8c
' très-judicieux 1 fur ce qu’il
avoit avancé qu’on voyoit
au-deffus des Colomnes la
figure de quelques chevaux;
car quoy que M. le Bruyn
â/Ture que ce font des chameaux
on; voit bien ,que
ces figures étant très mutilées
, il n’elt pas aile de
décider, 8c la chofe en elle-
même ell affez indifférente.
X x ,
1704;
Novemb* Caufe de
cftertutéet iodne.-
Tombeau^
Royaux.