17037 dant la n u i t , 6c étoi t refté é v an o u i dans lai
. Scftcmb. pla ine pendant quelques heures. J ’e n v o y a y
des gens après lu i , qui r e v inr en t fans le t rouv
e r , de forte que je fus obl ig é d ' y r e n v o y e r
une fé condé fois lors qu’ il fut jour ; d’autres
g ens qui le r encont r è r ent , c omme fon che^
v a l s’é toi t arrêté près de lui , il eut auifi le
b onheur de ne r ien perdre ; mais fa chute l ’a-
v o i t t e l lement a f fo ib l i , qu’ i l eut bien de la
peine à fuivre la Ca r a v ane .
Pâturage C e qtiartier - ' là, qui eft b a s , eft r empl i d ’u-'
des Cha- ne berbe qui a un pied ou deux de h aut > e l le
ineaux. _ , . 1 1 i 1 >
e f t admirable pour les chame aux , qui n o n t
pas be ibin d’autre chofe lors qu’ ils en rencon-;
t rent . Les v a che s s’e n repai f lent aul ïi , mais
les c h e v a u x n’ en v eu len t pas m ange r . Le t ro i -
f léme j o u r , le refte de nos Ma rchandi fe s paf -
f a la R. iyiere , a v e c les bêtes de fomme , 6c
nous perdîmes deux chameaux. Les c h e v a u x
pai férent à la n a g e , ceux qui é to i en t dans les
Barques les tenant a t ta che z à des corde s .Nous
la t rave r fâme s auflî après -midy ; 6c étant ar r
i v e z dans le Païs de M o g a n , j ’y dei finay une
f é condé fois le cours de la R i v i e r e 6c le paï s
de S c h i rwan , [a) qu’on t rouv e ra à fon num.
Le
{a) Le Servan, ou Sçhir-
y v a n , .ell une Province de
Pcrfe , dans ia partie Septentrionale.
Elle eil aux
Frontières de la Géorgie ,
qui la borne au Couchant,
ainfi