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 .  Scftcmb.  pla ine   pendant   quelques  heures.   J ’e n v o y a y   
 des  gens   après  lu i ,  qui   r e v inr en t  fans le  t rouv 
 e r  ,  de  forte  que  je   fus  obl ig é   d ' y   r e n v o y e r   
 une   fé condé   fois  lors  qu’ il  fut   jour  ;  d’autres  
 g ens   qui   le  r encont r è r ent  ,  c omme   fon  che^  
 v a l   s’é toi t   arrêté   près  de  lui  ,  il   eut  auifi  le  
 b onheur   de  ne  r ien perdre  ; mais  fa chute l ’a-  
 v o i t   t e l lement   a f fo ib l i ,  qu’ i l   eut   bien  de  la  
 peine  à  fuivre  la  Ca r a v ane . 
 Pâturage  C e   qtiartier - ' là, qui   eft  b a s , eft  r empl i  d ’u-'  
 des  Cha-  ne  berbe  qui   a  un pied  ou  deux  de h aut  > e l le 
 ineaux.  _  ,  . 1 1   i  1  > 
 e f t   admirable  pour  les  chame aux   ,  qui   n o n t 
 pas  be ibin  d’autre chofe   lors qu’ ils en rencon-;  
 t rent .   Les  v a che s   s’e n   repai f lent   aul ïi   ,  mais  
 les  c h e v a u x  n’ en v eu len t  pas m ange r .   Le t ro i -   
 f léme  j o u r ,  le  refte de  nos Ma rchandi fe s  paf -   
 f a  la  R. iyiere  ,  a v e c   les  bêtes  de  fomme   ,   6c  
 nous  perdîmes   deux  chameaux.   Les  c h e v a u x   
 pai férent   à  la n a g e ,   ceux  qui  é to i en t  dans  les  
 Barques les tenant  a t ta che z  à des corde s .Nous   
 la   t rave r fâme s   auflî  après -midy  ;  6c  étant   ar r 
 i v e z   dans  le Païs  de M o g a n , j ’y   dei finay  une  
 f é condé   fois  le  cours  de  la R i v i e r e   6c  le  paï s   
 de   S c h i rwan ,   [a)  qu’on  t rouv e ra   à  fon num. 
 Le 
 {a) Le  Servan, ou Sçhir-  
 y v a n , .ell  une  Province de  
 Pcrfe  ,   dans  ia partie  Septentrionale. 
   Elle  eil  aux  
 Frontières  de  la Géorgie  ,  
 qui  la borne  au Couchant,  
 ainfi