"1704. t r e , 8c au-deifous de c e l l e s - c y , trois rangs de
9. Novemb. pet i tes f igur e s , d'un pied &c 6. pouces de haut ;
9. dans le r an g d’e n h a u t , autant dans c e lui
d ’e n b a s , & xo. dans c e lui du mi l i e u , qui en
fon t 56. en tout 7 1 . Il y-a auifi fur le haut de
ch a cun des deux derniers por t ique s , qui font
ver s la M o n t a g n e , 6. grandes f igure s , 8c au-,
deffous j . rangs de pe t i t e s , e n c o n t e n a n t cha cun
10. en t o u t , i i z : fur le haut de c h a cun
des quat re pilaftres des deux por t iques ,
qui font au Sud , 3. grandes figures , qui en
fo n t 1 z . &c au-deflous de c e l l e s - c y , trois rangs
de pet i tes , dont le plus é le v é en a 4. & les
deux autres cha cun 5. qui en font en tout ¿8,
Les deux por t iques qui font à l’E f t , & les deux
oppofe z à l ’O ü e f t , ont 1 6 . figures c omb a t tant
cont r e des l ions. O n t rouv e auifi dans les deux
por t iques du N o r d ,q u i n ’en fontpas é lo ig n e z ,
des f igures armées de lances , dont la tçtç a
z . piçds 8c 7. pouces de h a u t , 8c la main 'qui
t ien t la lance 1 p, pouces de large . C e mor c e au
Ctoit encor e e n t i e r , parce qu’on n ’en a y o i t
pû approcher pour le rompre, Rentrée en étant
bouché e par une grofte pierre , defor te q u'on
ne v o i t ces figures que de côté : fans c e la j ’ aur
rois tâché d ’en couper une main 5 le refte du
corps , jufques à l ’ef tomac eft fous terre, J e
t ro u v a y de ce t te manié ré 300. f igures ’à l ’édif
ice qui eft à l ’ f i f t , 8c le pins proche d e la Mon»
t>E C o R N Ï I L I E E E BRUYNr 353
t a g n e ; aux Ruine s qui font au Sud, z6. gran- 3 704.
ides f igur e s , tant d ’homme s que d’animaux , 9. Ntvemb.
fur 1 es pi laftres des por t iques . Dans chacun
des Tomb e au x de _ la Mo n t a gO n e /? o. f itg?ure s hurna
ine s , fans compte r cel les des animaux. De -
for te qu’en les jo i g n a n t toute s , ôt y compr e n
an t cel les qui fe t rouv ent encore aux efca-
Jiers ru ine z , &c en d ’autres en d ro i t s , j e c r o y "
q u ’elles fe mont ent en v i r on au nombre de
4300. ( a )
Le s Perfes n ommen t le refte de ces anc i en nes
Ruine s Cbil-mimer ou Cbel- menaer; c ’ef t -à-
di re les 40. C o lomn e s , comme on l ’a déjà r e ma
rqu é , 8c ce nom- là lui aura apparemment
été donné dans un tems où i l n ’y en reftoi t
pas da v ant a g e ; le mot de Cbil> l igni f iant quarante,
8c menaer une tour. C ’eft même une chofe
ai fez ordinaire en Perfe , que de donner ce
nom- là à un bâ t iment qui a env i ron un parei l
■nombre de Colomne s ; chofe qu’on a obfer-
v é e en parlant du Palais d’I fpahan , auquel on
donne le même n o m , quo y que le nombre des
Co lomne s qui s ’y t rouv ent n’y réponde pas
exactement . • D ’au-
. {a) Le Public pardonne.
t a , s’il lui p laît, à l ’Auteur
un détail , qui parqîtra à
bien du monde un peu trop
circonilancié ; mais ceux
qu'il pourroit ennuyer
n’auront qu’à fe contenter
de l ’infpeâion des delTeins
qu’il en donne. Il y en aura
peut-être un allez grand
■nombre qui lui fçauront
gré de fon exa&itude.
Tom. IV . y y