'•'3 n » V o y a g e s
IÎ703. bord d’une pet i te Ri v i e r e , qui la t rave r fe >
i j . CHhbre. & nous y t rouvâmes quant i té de p i g e o n s , de
becai ïines ôc de g r i v e s , dont je tuay un aiTez
bon nombre , ôc deux jeunes canards fauva-
p-es. Les env i rons de ces £> V i l l a gOe s f o n t rem;-
plis de f au le s , d’aunes , ôc d ’arbres frui t iers.
Noius y at tendîmes le refte de nos comp a gnons
, qui étoient reftez der r ière , ôc j ’y de£
i în a y la V u e qu’on t rouv e à fon num,
Le broui l la rd r e c ommen ç a fur le foir , &
dura jufqu’ à m in u i t , que nous entrâmes dans
les plus hautes M o n t a g n e s , par un beau clair
de Lune, ôc nous ar r ivâmes le quinz i ème au
V i l l a g e de Fattaba. Nous cont inuâmes nôt re
v o y a g e , le lendema in â la pointe du jour ,
par les Monta gne s . Les deux A rmé n i e n s ,
mes compa gnons , qui é toient ref tez après
n o u s , nous r e jo igni r ent cet te nui t 3 ôc le d ix-
f e p t iéme , nous nous arrêtâmes dans les Mo n tagnes
, après a voi r t raver fé plufieurs R o chers.
C e jour - là , nous re joignîme s nos chame
a u x , qui a vo ient pris les devants » Sc nous
v îme s de - là , à une demy - l ieuë de di f tan c e ,
Le Mont une branche du fameux Mo n t T a u r u s , notn-
.Taunis. Cafelufdn, par les habi tants. Il s 'av ance for t
a v ant dans le p a ï s , ôc chang e de nom , félon
les l ieux qu’ il t rave r fe i mais il ret ient fon v é r
i table nom dans la partie M é r idiona le de l’A -
f ie Mineure . Il y a des Auteur s qui l e c o n f o n dent