381 V o y a g e s
1704.; tems - là î ' (a ) ( b ) J e n e v o y p a s auiïî pôurq uo ÿ
, Novcmb. on ne dé v ro i t pas ajouter autant de fo y aux
L iv r e s
.(a) Vtd- Bochart. Geogr. :
Sacr. L. II. a 10. & c .
( b ) De la manière dont
parle icy l’Auteur de cette
DilTertation , il paroîtroit
que la Ville de Perfépolis
fubfifloit encore du tems
d ’Àntiochus, & que les Auteurs
qui racontent qu’elle
fut détruite par Alexandre,
ne font pas croyables. Il eil
vray que ce Conquérant ne
fit brûler que le Palais, &c le
Livre des Maccabées, qu’i l .
cite ; §t Jofeph parle de la
Ville de Perfépolis, où il y
avoit ce fameux Temple de
Vénus , dont les richefïes
portèrent Antiochus à l ’aller
piller. Pour ce qui eil
de Bochart , à l ’authorité
duquel il renvoyé, on peut
jdlurer qu’il lui eil tout-a-
fait contraire , puifque cet
Auteur dit pofitivement le
contraire , dans le Ch. 2.
du 2. Livre de fa Géographie
Sacrée , qui eil l’endroit
où il en parle , non
pas dans le Ch. 10. que cite
l ’Auteur. Et pour ne pas
impofer icy à mes Lecteurs;
comme fait celui qui a fait
la DiiTertation dont il s’agit
, je vais rapporter les paroles
de Bochart. £ lymaidis
caput erat £ tymais infigms
urbs : in ea Templumfuijje tllud
opulentifiimum * quod exptlarg
conatus ejl Antiochus, Itaque
nullus capio cur pro Ely»
maïde Perfpohm habeat fafe»
Cap. 9. y . 2. CumEylmais 0 *
Perfpolis non modofuermt di-
lier fie urbes § f id & remotifilma.
Elymdisfuit circa EÛleum,
Perfepolis ad A raxem Porro
ab Euteo diftat ^Araxes,
ubi invicem accédant , minimum
ducentis milhbus , atque
Oroates Fluvius ingens efi in-
terje£bus. Taies quod mùltunt
ante Antiochum Perfepolis. di-
reftafueratab Alexandro, (¡S*
incenfa meretrteis Thdidis in-
fltgatu. Il paroît bien clair
rement , par ces paroles,
que Ja Ville d’Elymaïs n’eft
pas la même que Perfépolis.
Mais je ne yeux pas
conclure de - là que cette
derniere ait été abfolument
détruite par Alexandre ;
jl y a de l ’exagération dans
Quint#«
OE C o ' R N E I t L E I E B r. ü YN .’ 3 Î3 ’
Hi l lor ique s de la Sainte E c r i t u r e , .& à l ’H i - 1704;,
ftoire de Jofeph, qu’aux Auteur s Pay ens ,d'au- 9- Novemb*
tant plus qu’on f çai t que les Jui fs fe répandi rent
de tous cote z après la c ap t i v i t é de Baby -
l o n e , &; quepluf ieurs d’en t r ’eux al lèrent s ’ établ
ir en Perfe T après le tems d’A l e x a n d r e ,
où j e fuis perfuadé que leurs de'fcendants font
r e l ie z julques à prefent .-
C e p e n d a n t , quand on ne conv iendroi tpa sPreuv e s ride
tout c e c y ,, il paroî t é v i d em m e n t , par les-rces
^ i / 1 * . • . ■ gures oc ucs^
a rme s , les v e t ement s 6c les ornement s des fi- ornements
gures 9 aul ï ï -bien que par les h i é r o g l y p h e s ,
qui fe t rouv ent à Cbilminar, q u e c ’é toi t un anc
ien Palai s des Roi s de Perfe , 6c qu’il faud
que ce foi t celui de Perfépolis,. Je t . icheray
de le prouv e r de plus , par le t émo ign a g e des-
Aut eur s qui ont é c r i t fur ce fujeG
Les vê t ement s des f igur e s , qui font fur l ’e f - Hafnlleç
al ie r , font en part ie Perfans 6c en part ie à la peernf“ ¿ eSr
manié r é des Médes. Ceux des An c i en s Perles dssMéd&sj,
e toient de cuir a v e c une c e inture de même ,
fé lon H'ero.dote : ( a ) mais ils ch an g è r ent de
m o d e , après le régne de Cy rus -r 6c il eil ce r tain
que c eux des f igures de l ’ef cal ier font les'
Quin.re-Curfe, lors qu’il dît
qu’il n’y avoit que le Fleuve
Araxe, qui palTe auprès, qui
puiiTe faire juger que cette
Ville futautrefois.. Etquoy
me--
que le Palais eut été dévoré
par les flammes, on y vo ie
encore plufieurs relies de
fonaneiehnémagntficencê.'
(a) i . /. c. 71^