
roit peut-être entrer dans celui des Hav allia. I!
offre dans fa fructification une enveloppe en
forme ,de cupule , renfermant des .capfuies en
anneau , placée fur le .revers des feuilles. Son
feuillage eft plufîeuts fois corapofë. - f f
Cette plante croît à l'ïle de Madagàfçar.
(P et.-Th.)
* SCYPHOPHORUS. ( Voyei Scyphophore
& Lichen , Suppl. )
« SCYPHUS : nom donné par M. Poivre au nepenthes
Linn.
■ SCYTALÏA. Gxrtn. ( Voye-^ Lit ch i , Suppl.)
C elt le même genre que le Dimocarpus.
SEAFORTHE élégante. Seaforthia elegans.
Brown.
; Seaforthia frondibus magnispspianis reduplicatis ,
apice erofis. Brown, Nov. Holl. i. pag. 167.
r Arbre -très-élégant, vorfin du genre earyota 3-
de la famille des palmiers, dont il différé par la
firuclure de fon ovaire & par la f tuât Lan de Ûiem-
bryon.>Ses tiges fupportent à leur fommet de très-
grandes'feuilles ailées; les folioles pliées & ron- .
gées â leur fommet. Les fleurs font polygames,
monoïques 5 le calice à fix divifions, trois extérieures
, trois intérieures très-profondes} dans les
fleurs males & hermaphrodites, des étamines nom-
tfreùjls ,• un ovaire monojpermej un ftyle; un ftig-
njite obtus ; les fleurs femelles folitaïres , placées
entre deux fle-ucs mâles., hermaphrodites 5
point d’étanaines ; un ovaire mohoCpemve j point
de flyle ; trois Jl’gmates obtus ,• une baie ovale ;
une fçmeïicè flriee ; Y-errtbnyon 'Jkué a la bàfe des
femences
• Gétte'.piante croît à ia Nouvelle-HolLande.
(.Brown.-)
SEAFORTHIA. (Voye^ S e a f o r t h e , Suppl. )
SEB'Ètnom que Ton donne, à Toulon & dans
quelques autres contrées de la Provence, à noire
Oignon commun^, allium cepa Lino,
SEBÆA. Brovn, Nov. Holl. g pag, 45 a.
Ce genre eft un démembrement de celui des
exacum Linn. Cgentianelle ), diftirrgué .par le calice
plus profondément divifé, par les anthères cal- *
leufes & recourbées à leur fommet après la fécondation.;
par le flyle droit, terminé par deux
ftîgmates.
M. Brown y rapporte Yexaçum ovatum Labill. ,
-7- Ytxaeufn aliens^ — aureum , — cçrdatum , &c.
( Vuyei G e n t i a n e x l e , W m & )
SÉBESTES : nom que Ton donn5, dans le commerce,
aux fruits du cardia myxa -Linn. { Voyei
Sebestier , Ditf. )
SEBEST-ENA : nom que porte, dansC. Bautain,
le genre cardia de Linné. ( f^oye[ Serestier. )
SEBESTIER. Cordia. Illufir. Gener. tab. 96,
fig. I , cordia febeflena , n°. 14.;—-fig. 2, cordia
gerajeanthus , n°. 7 ; — fig. 3 , cordia ojfiiinalis ,
n°. I.
Obfervations. r°. Le genre ce’.dana de la Flore
du Pérou.y vulgairement arbre à rail ,■ vol. m ,
tab. 184, appartient à.ce genre , .& paroît même
devoir être réuni au cordia feùejlena, n°. 14. il
faut ajouter à cette même efpèce :— Andrew,
Bot. repof. tab. 157;— Curtis, Magaz. ta b. 794 ,
quoique les-dentelures ne forent point repréfen-
tées dans ces'figures. Selon Willdertow, le wan^ey
de Bruce ne convient pas à la Variété £ de cette
efpèce. (V'oye-^ W an ze y .)
S UI T E D E S ‘ E SP è C‘E S. î
2,9. Sebestier lifte.,Cordia levis* Jacq.
- Cordia foliis ovatis , levibüs , u trinqué répandis.
Jacq. Hort. Schoenbr. 1. pag. 39. tab. 40.
Cette plante a le port du xordia febejlena,
dont il eft même un peu difficile de la diftinguer ;
elle en diffère cependant par fes feuilles liftes
au toucher. Ses tiges font nautes d'environ quatorze
pieds ; les feuilles ovales , acuminées, ft-
nuées à leur contour/un peu épaftTes, prefqu’à
cinq nervures , luifantes en deflus, longues d’environ
neuf pouces ; des grappes courtes , ramifiées
, inodores ; le calice glabre , tubulé 5 la corolle
en entonnoir^ ridée , rougeâtre ; le limbe
à iix ou fept découpures à demi ovales , amples,
étalées; dix filamens fubalés ; les anthères ^linéaires
; le ftyle filiforme, dichotome; les ftig-
mates obtus.
Cette plante croît en Amérique, aux environs
de Caracas. T? ( Jacq )
* Efpèces moins connues.
* Cordia ( ortentalis ) foliis ovatis , fubaeu-
minatis , levibus , integris ; calicibus glàbris ,
exfulcis ; drupâ inclufâ. Brown , Nov. Holl. 1.
pag. 458.
Novella nigra. Rumph.1 Auiboin. 2. pag. 126.
tab. 75. ? In Nova Hollandiâ. T>
* Cordia (dichotoma) foliis ovatis , fubden-
tatis , glabris ; cymis oppojîtifuliis , pedunculatis;
fioribus éetrafd’s ; culiçibus levibui fruÜûs campa-
nulatis ; drupâ exfer ta , vifeidâ. Brown , I. c.
Forft. Prodr. r>°t 110.
D’après les obfervations de M, Brown , ce
S È C 1 2 1
genre doit être réuni aux varronia> dont les
légères différences des calices & des fruits ne
peuvent feryir que de caractères fpécifiques. Le
genre cerdana de la Flore du Perdu eft encore une
efpèce 4e cordia.
SEBIFERA. Genre de Loureiro, dont il a été
fait mention au genre T o m e x , DiH. , puis au
genre LirsÉ, Suppl., auquel il appartient.
SECACUL ou SECCACHUL : noms que,
dans quelques contrées , Ton donne au Panais
SECA LE. ( P^oyei Seigle. )
SECAMONE. Brown, Nov. Holl. 1. pag. 464.
Ce genre a été féparé des periploca, auquel il
étoit réuni ; il tient le milieu entre lesperiploques
& les afelépiades, dillingué principalement par la
difpofition des maffes du pollen , dont M. Brown
fait un grand ufagepour Tétabliftemenc de fes genres,
caraCfère qui t/avoit point été employé ayant
lui, & qui offre d’ailleurs des difficultés dahs l’ob-
fervation. La corolle eft en roue ; l’appendice ou la
couronne des étamines à cinq folioles ; le 'ftigmate
refferré vers fon fommet.
Les principales efpèces qu’ il rapporte à ce
genre font : le periploca fecamone Linn. , — péri-
plocaem etica Retz. , & les fuivantes :
* Secamone ( elliptica ) caule .erefto ,* foliis
ellipticis , acuminatis , glabris ; pedunculis pedicel-
lifque tomentofis | corollis imberbibus. Brown, Nov.
Holl. 1. pag. 464.
*^SEGAMoxrE .( ovata ) caule divaricato ; foliis
ovatis , acutis , glabris ; pedunculis pedicellifque
glabriufculis-,* corollis imberbibus. Brown, 1. c. In
Nova Hollandiâ.
SECH1UM. ( Voye£ Sechi ) Swartz , Flor.
Ind. occid. 2 . pag. ijjo. Cette plante eft bien
certainement la même que le ficyos edulis (voye%
Sic yo t e , n°. 6 ) , qu’il faut fupprimer.
SÉCRÉTIONS, EXCRÉTIONS. Ces deux
fondions tiennent à l’ adion du principe vital;
elles font tellement nécefiaires à l’exiftence des
êtres organiques, que, lorfqu’elles ceffent entièrement,
ceux-ci périflent en peu de temps : une
feule interruption momentanée fuffic pour occa-
fionner, dans leur ôrganifation, les plus grands
defordrës. C’eft par le moyen des fécrétions que fe
forment, dans les divers organes des végétaux,
les fubftances particulières qu'ils renferment; phé
nomène admirable , qui fera, toujours, pour l’ef-
prit humain., un myftère inexpliç,able , quelqu’etr
fort que l’oeil , armé du meilleur microfcope,
puiffe faire pour pénétrer dans l’intérieur de cette
organifatjon mervejlleuCe.
Botanique. Supplément. Tome F.
S É C
Pour fixer l’idée que l’on doit avoir des fécré-
lions & des excrétions, il faut un inftant reporter
notre attention fur la diftribution de la fève dans
les différentes parties des végétaux. Placées dans
deux milieux différens, les plantes s’enfoncenrdans
la terre par leurs racines, s’élèvent dans l’air par
leur tige & leurs rameaux. Il eft plus que probable
que les principes alimentaires qu’elles af-
pirent dans ces deux milieux ne font pas parfaitement
les mêmes, puifque, dans l’atmofphère,
elles éprouvent le contact immédiat de la lumière
& de l'air dont les racines font privées, & qui leur
feroient autant nuifibles qu’elles font nécefiaires
à la partie fupérieure des végétaux.
En abforbant l’humidité de la terre, & peut-
être quelqu’autre principe ignoré , les racines en
forment la fève, qui monte particulièrement par
les fibres ligneules, & fe diftribue dans toutes les
parties du végétal : ce n’eft d’abord, comme on
fait, qu’ une eau limpide, fans faveur, fans odeur;
"elle parvient ainfi jufque dans les fouilles : cellés-
ci, frappées par l'air ambiant, abreuvées par des
flots de lumière, reçoivent avec avidité ces nouveaux
élémens. Admis dans l'intérieur du végétal,
mélangés avec la fève , diftous, combinés par faction
des forces vitales, ils y forment des fubftances
particulières, changent l’état de la fève ;
& produifent ce que l’on appelle le fuc propre,
qui réfide principalement dans les feuilles &
l’écorce, & defcend jufque dans les racines, le
long des couches corticales : ainfi s’établit entre
les racines & les feuilles une correfpondance de
fonctions & de fervices qui entretient la vie dans
les plantes, & en développe toutes les parties.
Si la fève reftoit telle queles racines l’envoient,
elle ne feroit qu’ une liqueur limpide, point aftez
fubftantiélle pour la nourrirure & l’accroiffemenc
. de la plante : les racines elles-mêmes périroient,
fi elles étoient bornées à ce feul aliment; mais
cette fève, qu’elles fourniflent d’abord aux feuilles,
reçoit, dans ces dernières, une élaboration.,
une addition de principes élémentaires avec lef-
quels elle pedefeend plus nutritive par les couches
corticales jufque dans les racines.
Cette converlion ne peut avoir lieu que par
l’addition de quelques nouveaux principes dans les
organes propres à les recevoir ; ces principes
font faciles à reconnoître dans le fluide luminfeux
& dans d^-autres'fluides élaftiques étendus ou d if-
fous dans Tair atmofphérique ; les organes qui les
admettent, font,comme je l’ai déjà dit, les feuilles,
& probablement auffi l'écorce extérieure qui
a tant de rapports avec les feuilles. Introduits
dans ces organes, ces nouveaux élémens fe mêlent
.avec la fève, s’y combinent, & donnent lieu à
de nouvelles fubftances, à cette modification de
,Ja fève d’où réfulte le fuc propre qui fe trouve
dans les parties extérieures des végétaux, dans les
1 fouilles auffi bien que dans l’écorce, foi: qu’il