
très-glabre, d’un jautie-canelle ou un peu- rouf-
lâtre, marquée, à fon bord extérieur, d’ une
échancrure où fe place la radicule ; point de péri-
fperme.
Ce fruit eft originaire de l’îîe de Java. (,Gartn.)
SAMANDURA. Linn. Flor. zeyl. (Voy. Môl-
LAVi, heritiera , Di6fc. & Suppl.) ÀVilldenow,
d'après Symes, ajoute au genre heritiera l’efpèce
fuivante :
Heritiera ( fomes) fol iis fubths reticulato-venofis.
W illî. Spec. Plant. 4. p3p. 972. — Synies 3 Itin.
editygall. 3. pag. 100. tab. 28.
Elle croît dans les Indes orientales , & ne paroît
être qu une (impie variété de Y heritiera littoralis,
diftinguée par fes feuilles finement réticulées en
défions. T?
SAM ARA. Illuftr. Gen. tab. 74 , famara Uta,
b°. 1. {Voye% lés observations mentionnées dans
ce Supplément, à l’article Mirsine, fur quelques
efpèces de famàra. )
SAMBOUC : bois odoriférant, dit Bomare,
que les marchands européens portent liir les côtes
de la Guinée, pour faciliter kur commerce, par
les préfens qu'ils en font aux Rois du pays, qui
font grand cas de tout ée-qui répand une odeur
agréable : on y joint de l'iris de Florence &* d’autres
parfums. Nous ignorons ce que c’eft que le
Sambouc.
SAMBUCUS. ( Voyei SiiREAü.)
S AMER ARIA M. Defvaux, dans lin Mémoire
qu’il vient de publier dans le Journal de Botanique 3
vol. 3, piag. l é i , tab. 24 yfig. 6, fur les plantes
crucifères, a fsparé du genre Pastel Yifatis ar-
mena Linn., dont il a formé un nouveau genre
fous le nom de Sam er aRia S diftingué de Yifatis
par une pétite filique prefqu’orbiculaire, à loge
centrale, coriace, tuberculeufe, indéhifcente,
monofperme, bordée d’une large membrane foliacée.
SAMOLE. 54mo/«i.iIllufir. Gen. tab. 1013fa-
molus Valerandi , J»°. I.
Obfervatiotis. M. Brown réunit au famolus le
genre shejfieldia , à la fuite du fumolus Valerandi,
qui croît égàlement à la Nouvelle Hollande.
* Samolus (littoralis) caule pereù3 ramofo, fo-
liofo j foliis radical! bus fpaihuUùs, çaulinis jublan-
ceolatis ; calicis femifuperi laciniis acutis. Brown,
Nov. Holl. I. pag. 418. Planta polymorpha.
te. Idem , rami fierilçs profirati 3 fioriferi3 er'cÜi vel
ùfcenderites y folia caulina lanceolata 3 'brqUeis pedi-
eellis infidentibus.
Schejfieldia repens. Linn. Suppl, pag. 135. Diék
vol. 6.
fi. Idem3ramifterilesprofirati3 fioriferi 3 afcendentcs;
f ° lia caulina lanceolata3uti calices Jubincafiaj'brüfteis
pedicellos fubtendentibus.
y. Idem , rami omnes ereëli, foliaque lanceolata
fubmcani 3 braCice pedicellos fubtthdentes y fores co-
rymboji.
Schejfieldia incana. Labill. Nov. Holl. t • a . 4^*
fab. 54, & Dict. vol. 6.,
«L Idem} pv.fillus, vix biuncialis ; rami fteriles prc~
ftratiy fioriferi èreÜi; folia caulina Jemiteretia , jubu-
luta , calicefque incani. Brown, 1. c. In Nova Hol-
landiâ.
* Samolus ( junceus ) caule erefto , fùbfimplici, te-
reti , Jubaphyllo , foliolis fiipuliformibus , remous ;
foliis radicalibus obovatis fpathulutijque ; racèmo pau-
cificro , caliubus -acutis. Brown-, t. c, In Nova Hol-
landiâ.
* .Samolus ( ambiguus) caule eredto , paniculatim
ramofo y tereti ; foliis ''remotis, linearlbus fubulatïfve y
racemis raris ; ,-calicibus. fubinferis , obtufis j bajt in-
trufd. Brown, I. C. In Nova Hollandiâ.
S AMP A. On trouve dans la Maifon ruftique de
Cayenne y une plante mentionnée lous te ncrn,
mais dont la defctiption eft trop incomplète pour
la rapporter à aucun genre connu. C’eit, d’après
l'auteur, une efpéce de palmier qui vient en
Guiane, dans l’eau : fon bois eft moins compacte
que celui du pineau 5 il ferc aux mêmes ufages,
tant pour rendre les chemins praticables, que pour
faire des planchers & pour en tirer des lattes propres
à fupporter le bardeau : mais ce qui le dif-
tingue de tous jes autres palmiers, c’eft qu'il fournit
des tuyaux naturels pour la communication des
eaux. Son bois, creux dans le milieu, elt rempli
de moelle : pour l’ôter, on fe fert d’un bâton
noueux, qui, en tournant, fert à le tirer peu à
peu j c ès que cette opération eft faite, on emploie
auflïtôt ces tuyaux, fans quoi ils fe féche^oient &■
fe fcndroient. L’arbre peut avoir un pied & demi
de circonférence; fon écorce, ou plutôt ce qui
entoure la moelle, a environ un pouce d’épais. Il
fe détruitoic dans un terrain fec, s’il n’étoit pas
toujours rempli d’eau; il fe conferve dans'une
terre humide. Pôut joindre les tuyaux, on les fait
entrer les uris dans ies autres; on met fur la jonétion
des cercles de fer, & on les calfate avec du coton
qu'on a foin d'enduire de brai. Le fampa & le pineau
donnent des fruits dont les oifeaux, furtout
les gros-becs, font fort friands.
Le pineau dont il eft ici queftiyw, eft, d’après le
même auteur, une autre efpèce de palmier de la
Guiane : il vient allez droit; il a quatre pouces
de diamètre, & ne porte fes feuilles qu’au fommet.
Son bois eft roi de & ferré : il..fe fend ai.fé-
menr en quatre quand il eft bien mûr, & après
avoir été tronçonné de la longueur néceflaire aux
planches qu’on veut en tirer pour le plancher; on
en fait aufli des lattes. Mais ce.qui doic lui donner
un plus grand mçrite.aux yeux de l’habitant, c’eft
qu’étant coupé de la iorgueur des chemins qu’on
veut rendre praticables, il remplît parfaitement
cet objet. Toutes fortes de pineaux font utiles;
ceux qui- viennent dans les marécages font les
m/iileurs pour les cafés, 8c les autres pour les
chemins. ( La première de ces plantes ne fetpit-elle
pas un, arec a l )
SAMPACCA. Rumphe a donné fous ce nom la
figure, de- deux plantes qui fe rapportent À deux
genres diffère ns de Linné : la première, fampaccu
fi/vejlris, Rii,mph. Amb. 2, pag. 202, tab. 68, eft
Je michelia. tfiampa Linn. ; la. fécondé., fampacca
montina 3 Rutpph- Amb. 2, pag. 204, tab. 69 , eft
le lir'iodendron lUiifera Linn.
SÂMPSUCOS. C*eft, d’après M. Pauîet, le
même nom que Yamaracos de Théophrafte, qui
eft, non l’origan d'Egypte ou marjolaine à coquilles
, plante remarquable par fes feuilles arrondies
& creufees, & qu’on appelle, pour cette rai-
fon, marjolaine a coquilles, mais la marjolaine ordinaire,
origanum majorana Linn. M. Paulet au-
roit du motiver davantage fon opinion fur ce rapprochement,
furtout en lë permettant de critiquer
M. Sta.ckhouie avec fi peu d'urbanité.
SAMSTRAVADI. Pjante de Rheed, Hort. Ma-
tab. 4, tab. 6, qui paroît, d’après M. de Lamarck,
convenir davantage au genre butonica, qu'à Yeu-
genia racemofa, auquèl Linné l’avoit rapportée.
SAMYDA, ou pl utôt SEMUDË : nom grec que
por,te , dans Théophrafte, notre bouleau commun.
' SAMYDA. ( VoyeJ SAMYDE. ) '
SAMYDE. Samyda. Illuftr. Genen tab. 355,
fîg. 1, famyda fèrrulata , n°. 7 ; — fig. 2, & Andr.
Bot. repof. tab. 202, famyda nitida , n°. j .
Obfervations. i°. M. Swartz rapporte à ce genre
le l&tia guidonia, Suppl. n°. 3 , fous le nom de fa-
myda icofandra. Fior. Ind. occid. 3. pag. 962.
20. Le genre deRuiz&Pavon (Prodr.
Elor.per. pag. 6.1, tab. 36) appartient évidemment
aux cafearia. Le ftyie eft très-court, filiforme, terminé
par trois liigmat.es en tête. Les autres caractères
font les mêmes que dans les famyda.
S u it e des e s p è c e s .
. iOj Samyde epineux. Samyda fpinulafa. Vent.
Samyda .floribus ■ decandris, foliis ovali-objongis ,
aci.minatis, ferrulutis, coriaceis , glabcrimis; peduny
: culis axillaribus, unifions. Vent. Choix des Plant,
pag. & tab. 43.
Cette efpèce paroît avoir.queîqwes rapports avec
: le famyda Jerrulata & le famyda glabrata : elle dif-
fère du premier par fes feuilles coriaces, très-glabres
; par le nombre de fes érimines & par fesfleurs
une fois plus petites j on la diftingué du; fécond par
fes feuilles munies' à ienrs bords de dents aiguës
&r piquantes, par la Couleur de fes fkurs, par.fon
fruit d’une forme différente, beaucoup plus gros.
Cèr arbriffeau eft remarquable par la beauté de fon
feuillage. Ses tiges font très-rameufes, d’un-brun>‘
cendré; les feujfles alt-çrnes,,. pétiolées, glabres,
ovales-aloncées, aiguës,, langues de quatre à. cinq
pouces & plus, parfemees de petits tubercules
tranfparens; les ftipules lancéolées, aiguës, pubef-
centes; les fleurs axillaires, réunies deux Ou trois
fur un même tubercule;-les pédoncules très-courts,
pubefeens ; les bradtées ovales, aiguës, pubef-
ceotes, plus Longues que les pédoncule» ; le calice
çouleur de pourpre, un peu pileux; point de corolle;
dix étaniines (*) monadelph. s; ies fUamens
réunis en cylindre.; une capfule giobuleufe, de la
grofleur d’une, petite prune, glabre, charnue, à une
feule Loge , marquée de quatre à cinq filions, »'ouvrant
en autant de valves potyfpermes; lés fermentes
arillées & glaireufes.
Cette plante croît à l’île de Saint - Thomas, oïl
elle a été découverte par M. Riedlë. t) ( Vent.)
ai. Samyde a feuilles de houx. Samyda ilia-
~folia. Vent.
Samyda ( cafearia ilicifolia ) floriiui hexandrii;
foliis avatiSy angulata-fpinofis, coriaceis , fubius to~.
meniofis. Vent. Choix des Plant, pag. & tab. 44.
Ses tiges font droites, hautes de trois ou quatre
pieds; les-rameaux touffus, parfemés dètuber-
r uîes blanchâtres ; les feuilles pétioîées, ovales,
alongées, fouvent échancrées à leur bafe, finuées
à leur contour , munies-fur: leurs angles de dents
épineufesi, coriaces , iuifantes' en deffus-, très-,
blanches.8e. tomenteufes en dtffous, longues de.
quatre à fix;pouces, larges de trois•& plus-; les
ftipules fubulées, tomenteufts;.Les fl-.urs difpo-
fées en bouquets, d’iin rouge v if ; le calLce cam-
panulé , hérilïé de poils courts ; point .le corolle ;
fix écamines monadelphes; douïe ftlamens, donc
fix fteriles; une capfule globuleule; de ïa greffe
ur d’une cèrife, glabre , coriace , d’un beau
j.iune , à trois filions, à une feulé Loge ; les fe-
mences arillées, d’un brun-clair.
fl) J’emploie ici les expreffions de M. Ventenat, qui
regarde les étamines comme monadelphes, & les écailles
qui alternent avec elles, 'comme autant de fiiamens iîérîks.
( ployer. SsMlUE , Léict. Obfervations. y