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ECTOSPERMA. Schmaltz. (Koyej V auche-
RIA , Suppl.)
ËGÉRITE. ( Voyei Æ gérite , Suppl. )
ÉGILOPE. Ægilop's. Dift. Si Suppl.
* Æoïlops ( comofa ) fpicd cylmdraceâ, tri-
fiorâ ■ jloribus inferioribus dentato-emarginatis,
fummo multiunjiato. Smith ,în Sibth. Fl or. gtæc. I.
pag.72. tab. 94. In infulis Greci* frequens. ©
* Æ a l o r s ( cylindrica ) fpicd cylindraceâ ,
ftriaâ, mullifiorâ ; jloribus inferioribus dentato-
emarginatis, fummo biariftato. Fier. græc. 1. c.
tab. 9J.
Gramen creticum , fpicâ gracili, in dans ariftas.
longitfimas b/ afperas aleunte. Tourn. Coroll. 39-
Non Æ. caudata. Linn. ex. Flor. græc. In injula
Cretâ. O
ÉGOPOGON. Ægopogon. Suppl. Ajoutez:
2. É g o p o g o n à fleurs géminées. Ægopogon ge-
minifiorum. Kunth.
Ægopogon fpiculis geminis. Kunth, in Humb.
& Bonpl. Nov. Gen .& Spec. I. pag. 43- tab. 43.
Ses tiges font droites, glabres, réunies en gazon,
hautes d’un pied & plus , rameufes, garnies
de feuilles rudes, planes, linéaires ; les gaines
glabres, firiées; une languette bifide, alongée
les épis longs d'un pouce, unilatéraux; les épil-
lets géminés, uniflores;d'un hermaphrodite, me-
diocrement pédicellé; l’autre male, fembiable a
la fleur hermaphrodite, mais plus petit, & longuement
pédicellé; les valves du calice en coin,
en carène, blanchâtres, rudes, membraneufes,
prefqu’égales, un fois plus courtes que la corolle ,
bifides, muniesentreleurs découpures d’une arete
rude, droite, trois fois plus longue que les valves;
celles de la corolle oblongues, concaves, membra-
neufes, blanchâtres, prefque glabres, bifides a
leur fommet ; l’inférieure à peine plus longue, a
trois nervures, munie entre fes découpures de
tiois arêtes rudes, droites ; 1 intermediaire frors
fois plus longue que les autres, de la longueur
de la valve; la valve fupérieure munie entre fes
découpures de deux arêtes rudes , une fois plus
courtes que la valve; une feroence glabre, lilfe ,
obloogue, aiguë à fes deux extrémités.
Cette plante croît fur les rives de 1 Orénoque,
entre Cerro Duida & Rio Tamatama, proche
Efmèralda. % (Kunth.)
M. de Beauvois réunit à ce genre Jes ampkf-
pogon de Rob. Brown.
EHRHARTE, Dicl. & Suppl. Uehrharta f i -
poides, Suppl1. np. r i , eft placé par Rob, Brown
parmi les micro Una.
E L L
ÉLATINE. Ajoutez :
■ 3. Élatine à fix étamines. Elatlnt kexandra«
Decand,
Elatine fo liis oppofidsj Jloribus ait ém is , hex an-
dns , tripetalis. Decand. Plant. rar.'Gail. pag. 14*
tab. 43. fi g. i."— Fior. franç. Suppl, pag. 609.
Elatine hydropiper, var . / 3. Linn. Spec. 527.
TilUa hexandra. Lapier. Journ..phyf. flor. an 11.
Elatine hydropiper. Bonam. Prodr. nann. pag. 5°
Alfinaftrum Jerpillifolium ; flore rofeo, tripetalo.
Vaill. Bot. parif. 5. tab. 2. fig. 1.
fi} Elatine (triandra) fo liis floribufque oppofitis.
Gmel. Flor. bad. 2. p. 89. — Hoffm. Germ. 140.
— Schkuhr, Botan. Handb. tab. 109.
Birolia paludofa. Bel). Mem. Acad. Turin,
1808.Icon. ^
Cette plante avoit été d’abord réunie, comme
variété, avec Y elatine hydropiper. Des auteurs
modernes l’en ont diftinguée comme efpèce. Ils
fe fondent fur ce qu’elle eft conftamment plus
petite, même lorfqu’eile croit dans les lieux humides
; en ce qu’elle n’a que trois folioles à fon
calice, trois pétales au lieu de quatre, trois ftyîes,
fix étamines au lieu de huit; fa corolle d un rofe-
tendré* & non blanche. Dans la plante fi , on annonce
les fleurs comme oppofées; ici elles font alternes.
Il eft cependant très-probable qu’elle appartient
à la même efpèce.
| Cette plante croît en France , èn Allemagne,
: aux environs de Paris, dans les terrains inondés
& marécageux. © ( V - f )
ELETTARIA. ( Voye[ Amome , 2«. Suppl. )
ELEUSJNE. Ajoutez :
Ê l e u sin e (ciliata) culmo flexuofo , fo liis ciliatis;
fpicis fubquinis, ïanceolatis, acutïs , ereStis, païen-
* tibus. Schmaltz, Journ. bot. 4. pag. 273. — Cup.
2. tab. 59. An dactylottenium agyptiacum? In Sicil.
ELLÉBORINE. Serapias. Ajoutez :
8. E l l é b o r i n e à trois lobes. Serapias triloba.
Vivian.
Serapias nettarii labio trilobo ; lobis omnibus ex-
fertis 3 fubsqualibus, rotundatis , crenaio - undu/atis,
Vivian. Fragm. ital. pag. 11. tab. 12. fig. 1. —
Annal, bot. vol. 1. pars 2. pag. 186.
Cette plante eft pourvue de deux bulbes ovales.
Ses tiges font purpurines, garnies de feuilles alternes;
les radicales & inférieureslinéaires-lancéo-
lées, un peu obtufes ; les fupérieures étroites, vaginales
à leur' bafe ; les fleurs accompagnées de
grandes braefées une fois plus longues que l’ovaire.
É l o
purpurines, rayées, acuminées ; les trois pétales |
extérieurs égaux, ovales, aigus, rapprochés en
voûte ; les deux intérieurs latéraux plus longs que j
les extérieurs , plus acuminés , élargis à leur bafe,
de couleur rouge ; la lèvre d'un pourpre-foncé,
blanche à fon orifice, à trois lobes étoilés, prefque
égaux, crénelés, ondulés.
Cette plante croît fur les collines fèches, aux
environs de Gênes. ^ ( Vivian. )
ÉLODÉE. Elodea. Suppl.
Ohfervations. i°. M. Pursh a appliqué le nom
de ferpicula à Y elodea de »Michaux , employant ce
dernier pour plufieurs efpèces dé millepertuis.
( Voye[ le 2e. Suppl. , & ScRPICULE , Suppl. )
2°. Nous avons eu occafion d’examinerun grand
nombre de fleurs fraîchement cueillies, difent
MM. Humboldt & Bonpland, & nous avons trouvé .
que, dans Y elodea granatenfis, ce que Michaux a
décrit comme un prolongement du germe, eft le
tube du calice même , auquel le ftyle n’eft aucunement
adhérent. Ce calice tabulé a le limbe divifé
en trois parties qui alternent avec les pétales. Michaux
n’adrnet point l’exiftence de ces pétales , &
les confiièrê comme les divifions du calice. D’après
ces obfetv-aiions, MM. Humboldt & Bonpland
ont décrit ainfi qu’il fuit l’efpèce fuivante.
Elodée de Grenade. Elodea granatenfis.
Elodea foliis verticillatls , feptenis ad quindenis , ,
linearibus, acuminatis. Humb. & Bonpl. PI. æquin. ^
2. p. 140. tab. 128. — 111. Gen. SuppL Cent. iO. |
S^s tiges font flottantes, cylindriques , longues :
d’un pied ; fes rameaux fimple.s ou alternes ; fes
feuilles plongées dans l’eau, veut ici liées, trè-étroi-
tes, linéaires, aiguës , glabres, entières3 un peu
ciliées, longues de huit à douze lignes; les entre-
noeuds inférieurs diftans, les fupérieurs très-rap-
prochés; les fleurs fefifes., fohtaiies, axillaires',
munies à leur bafe de b r a été es aiguës, de la longueur
du calice; celui-ci Ripé rieur, ci’une feule
pièce, t.ubulé ; le tube blanc , fi'irorme, long d’un
pouce; le limbe à trois découpures vertes, ovales
, obtufes ; trois pétales blancs, obiongs, inférés
fur le iimbe du calice, alternes avec fes divifions,
caducs, trois fois plus longs que le limbe du calice;
trois étamines attachées au limbe du calice ;
les filamens très-courts; J,es anthères en coeur,
vacillances; l’ovaire oblong, à trois filions ; le
. ftyle filiforme, de la longueur du tube du calice;
trois ftigmates bifides & réfléchis. Le fruit eft une
capfule oblongue, elliptique, à trois filions, uniloculaire,
a trois valves; les fernences blanches,
cylindriques, au nombre de trois à fix.
Cette plante croît abondamment dans les mares
voifines de Guaduas , entre Honda & Cune ; à
590 toifes au defliis du niveau de la mer. (PI. &q )
É L Y 665
ELSHOTZIA, Suppl. Ce genre eft le même
que le colebrookea de Smith. Il faut y réunir le Bar-
bula de Loureiro.
* E l s h o t z ia (colebrookeaoppofitifolia)/o//«
eüïptuo-lanccolaiis , •villofs, fubferratis , rugofts ,
acutïsÿ fpicis oppoftis , caudatis ,* verticillis value ap-
proximaùs. (N .) — Smith, Bot. exot. tab. 115.
In lndiâ orientait. Habitus hyjfopi nepetoidei.
\ ELVASIA. Dec. Ann. Muf. ( V O chna ,
Suppl. )
ÉLYME. ( Voy.y pour Yelymus crinitus Schreb. ,
Ykordeum crinitum, Suppl.) §
ÉLYONURE. Elyonums. Genre de plantes mo-
nocotylêdones, à fleurs glumacées, de la famille
des graminées, qui a de grands rapports avec les
andropogon, & qui comprend des herbes exotiques
à l’Europe, dont les fleurs font difpofées en épi
terminal.
Le cara&ère eflentiel de ce genre eft d’avoir :
Des épillets géminés, unifloresy Vun hermaphroditey
feffile ; Vautre mâle , pédicellé ; les valves du calice
coriaces , celles de la corolle membraneufes & manques
y trois étamines y deux fiyles.
Ohfervations. Ce genre eft très-rapproché des
andropogon il n'en diffère effetitie lie ment que par
les valves de la corolle mutiques. Son nom eft tiré
de la forme grêle & alongée de fes épis, compofé
de deux mots grecs, eleios ( lo ir ) , oura (queue).
E s p è c e s .
1. ÉlYONURE faux-tripfac. Elyonurus tripfacoi--
des. Kunth.
Elyonurus glamis forts hermaphodltifubpubefcend-
bus ; palàs glabris; glumis forts mafculï claujis.
Kunth, in Humb. 8t Bonpl. Nov. Gen. & Spec. 1 >
pag. 192. tab. 62.
Elyonurus tripfacoides. Wiîld. Spec. 4. pag. 941.
(Exd. d.fcript. )
Cette graminée„exhde, ainfi que la fuivante,
une odeur aromatique approchant de la térébenthine.
Ses tiges.font droites, glabres, un peu comprimées,
rameufes, longues de trois pieds, pubef-
centes entre les noeuds & les épis ; les entre-noeuds
fupérieurs alternativement canalîctilés à un de leurs
côtés; les noeuds glabres; les feuilles linéaires,
roides, roulées, par la drfikçation, glabres en
dehors, lanugineufés & pileufes en dedans, rudes
& denticulées à leurs bords & fur leur carène ; les
gaines prefque glabres, ftriées ; une languette très-
courte & piléufe; un épi folitaire, terminal , linéaire
, long de trois pouces ; le rachis comprimé,
fhxueux, articulé, pileux & foyeia à fes bords 3c