
* Semences fefiiles.
* Vaucheria ( dichotoma ) filamentis réélis ,
dickotomis , rubicundis } feminibus globofis , fparfis.
Schm. in Journ. bot. 4. pag. 274.
* V a u c h e r ia ( flexuofa ) filamentis fimplici-
bus , fiexuofis, penicellatis j feminibus punéliformi-
bus , Jparjis. Schmaltz, 1. c.
* V a u c h e r ia ( ftriéta ) filamentis fimplicibus ,
reélis 3 penicellatis y feminibus oblongis , obtufis 3
fparfis, Schmaltz, 1. c.
* * Semences pédonculées.
* V a u c h e r ia (eétofperma longiufcula) fila mentis
fimplicibus 3 elongatis , intertextis y feminibus
fparfis 3 obovalibus. Schmaltz , in Journ. bot. 4.
pag. 274.
V A U Q U E L ÏN IA . (Voyei Vauquelinie,
Suppl. )
VAUQUELINIE à corymbes. Vauquelinia co-
rymbofa. Plant, æquin.
Vauquelinia foliis lanceolatis, squaliter dentatis 3
mucronatis y fioribus corymbofis. (N.) — Humb.
& Bonpl. Plant, æquin. 1. pag. 140. tab. 40.—
llluftr. Gen. Suppl. Cent. 10. Icon.
Genre de plantes dicotylédones, à fleurs complètes
3 polypétalées, régulières, tenant le milieu
eatre la famille des falicaires & celle des rofacées. 11 comprend des arbres exotiques à l'Europe,
à feuilles fimples, alternes , fans ftipules, les
fleurs difpofées en corymbes.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir:
Un calice prefque campanule , perfijlant, a cinq
découpures y cinq pétales inférés fur le calice y environ
fci\c étamines y un ovaire fupérieur y cinq fiy les 3 une
cap fuie a cinq loges bivalves y deux femences dans
chaque loge,
Obfervations. Le premier afpedl du vauquelinia ,
dit M. Corréa, eft celui d'une méüacéey mais
l'infertion des pétales & des étamines eft fem-
blable à celle des falicaires & des rofacées. Son
fruit fe rapproche des fpir&aj mais l'attache de
fes femences eft inférieure , & leur forme les
rapproche de celle du lagerftroemia : ainfi le vauquelinia
réunit les rofacées aux falicaires ; il appartiendrait
aux dernières s’il n’avoit qu’un feul
fiy le.
Le vauquelinia eft un arbre haut de trente
pieds. Son bois eft blanc, peu compare, mais très-
flexible 5 fes rameaux diftans, très-ouverts, peu
feuillés i le fommet des jeunes rameaux un peu i
incliné & d’une belle couleur rouge 5 les feuilles
alternes, pétiolées, lancéolées, également dentées
, longues de deux pouces, larges de huit
lignes, aigues, mucronées, luifantes en deffus,
d'un beau vert, plus pâles en deffous, marquées
de veines nombreufes, prefque parallèles 5 les pétioles
longs & rougeâtres y les fleurs blanches,
difpofées en un corymbe terminal, plus court
que les feuilles 3 le calice d’une feule pièce, à
cinq découpures ovalesj cinq pétales perfiftans,
ovales, un peu plus longs que le calice’, alternes
avec fes divifions y feize à vingt étamines perfif-
tantes, ayant la même longueur & la même infer-
tion que la corolle y les anthères ovales, attachées
par leur milieu & s’ouvrant latéralement en deux
loges y un ovaire fupérieur, couvert d’un duvet
foyeuxy cinqftylesy les ftigmates globuleux y une
capfule' ovale, foyeufe, divifée à fon fommet en
cinq loges ou petites capfulesy chaque capfule
an.guleule en dedans, convexe en dehors, s’ouvrant
en deux valves, contenant chacune une
femence ovalecomprimée , furmontée d’une
aile membraneufe.
Cette plante croît aux Mexique. "5 ( Plant,
aquin. )
VELANI. ( Voyei C hêne. )
VELAGA. Gærtn. ( Voye^ Pterospermum ,
Suppl, )
VELAR. Eryfimum.
Obfervations, 1°. \J eryfimum grandifiorum de
Marfchall, Flor. taur. caucaf., eft le cheiranthus
eryfimoides,
2°. J’ajoute ici une note affez curieufe fur Yeryfimum
officinale, ou herbe au chantre.
On trouve dans les lettres de Racine à Boileau
(OEuvres de J. Racine, ftéréot., vol. y , pag. 132-
142), une anecdote qui fait connoître l’origine
du nom que cette plante a reçu en français. « Le
firop d’ eryfimum , dit Racine, n’eft point aflu-
rément une vifion. M. Dodart* à qui j en parlai
il y a trois jours, me dit & m’affura en confcience
que M. Morin, qui m’a parlé de ce remède, eft
fans doute le plus habile médecin qui foit dans
Paris, & le moins charlatan. Ce médecin m’a
affuréque fi les eaux de Bourbonne ne vous gué-
riffoient point (de votre extinction de voix ), il
vous guérirait infailliblement. Il m’a cité l’exemple
d’un chantre de Notre-Dame, à qui un rhume
avoit fait perdre entièrement la voix depuis fix
mois, & il étoit prêt à fe retirer. Ce médecin
l’entreprit, & avec une tifane d’une herbe qu’on
appelle , je crois, eryfimum, il le tira d’affaire en
telle forte, que non-feulement il parle, mais il
chante , & a la voix aufli forte qu’il l’ait jamais
eue. J'ai conté la chofe aux médecins de la Cour ^
ils
ils avouent que cette plante d'eyfimum eft tres-
bonne pour la poitrine.
«Nous efiayerons cet hiver Y eryfimum 3 dit Boileau
} mon médecin & mon apothicaire, à qui
j’ai montré l’endroit de votre lettre 6ù vous
parlez de cette plante, ont témoigné tous deux en
faire grand cas 5 mais M. Bourdier prétend qu’elle
ne peut rendre la voix qu’ à des gens qui ont le
gofier attaqué, & non pas à un homme comme
moi, qui a tous les mufcles embarraffés. Peut-être
que fi j’àvois le gofier malade, prétendrait-il que
Xeryfimum ne fauroit guérir que ceux qui ont la
poitriqe attaquée. »
3°. Sous le nom de Barbare A, Aiton a établi
un genre particulier pour quelques efpèces à?eryfimum
, telles que les eryfimum barbarea , n°. 1, &
pr&cox, n°. 2 , dont le cara&ère générique confifte
dans :
Une filique tétragone, a angles oppofés y les femences
difpofées fur un feul rang y le calice droit y
des glandes entre les filamens les plus courts y les cotylédons
couchés.
40. Le Notoceras eft un autre genre qui
a pour type Y eryfimum bicorne. diftingué par les
valves de la filique terminée par une corne ; le
ftigmate en tête y le calice un peu redreffé, égal
à fa bafe.
50. L’ eryfimum junceum Willd. eft placé , dans 1
le Catalogue des plantes du Jardin royal, parmi
les fifymbriumf
S u it e d e s e s p è c e s .*
12. V elar doré. Eryfimum aureum. Marfch.
Eryfimum foliis lanceolatis , acuminatis , dentatis ,
fcabris ^ ramis flor iferis filiquifque patentibus. Marfch.
Flor. taur. caucaf. 2. pag. 117.
Ses tiges font droites , hautes de trois à quatre
pieds, rameufes à leur partie fupérieure, point
blanchâtres, rudes au toucher, vertes dans toute
leur longueur 5 les feuilles rudes, lancéolées ,
acuminées, dentées à leurs bords, les inférieures
de la largeur du doigt 5 les dentelures diftantes ;
les fleurs à peine plus grandes que celles de Y eryfimum,
la corolle odorante & d’un jaune doré y les
pédicelles étalés en angle droit y les filiques un peu
renverfées , courtes , rudes , tétragones, fui-
montées d’un ftyle long d’une demi-ligne.
Cette plante croît fur les hauteurs du Caucafe.
o* {Marfch.)
13. V elar à longues filiques. Erifimum longi-
filiquofum Willd.
Eryfimum foliis lanceolatis, fubintegerrimis y caule
fulcato y filiquis ereélis , exaéll tetragonis. Willd.
Enum. Planr. 2. pag. 680.
Botanique. Supplément. Tome V.
Cette pi nte a de très-grands rapports avec
les eryfimum cheiranthoides & hieracifolium, qui ont
été rangés parmi les cheiranthus : celle-ci aurait
peut-être été mieux placée à leur fuite, mais
fes longues filiques, parfaitement tétragones, la
rapprochent davantage de ce genre. Ses tiges font
hautes de trois pieds & plus, rameufes, couvertes
de poils couchés ; les feuilles lancéolées, pref-
qu’entièresy les filiques fouvent longues de deux
pouces, point comprimées, raides , moins rapprochées
des tiges.
Le lieu natal.de cette plante n’eft pas connu, b*
(Willden.) '
VELEZIA. (Voyei V elèze. ) llluftr. Gener.
tab. 186, velefta rigida3 n°. 1.
Le caractère de ce genre a été reélifié ainfi
qu’il fuit :
Un calice préfque cylindrique , nu , cannele y cinq
pétales longuement onguiculés , barbus a leur orifice
y dix étamines y deux fiy les y une capfule cylindrique,
uniloculairey les femences imbriquées. (Smith,
in Flor. græc. )
E s p è .ce s.
1. V e l e z ia ( rigida) calicibus filiformibus, pu-
befcentibusy petalis bifidis. Smith, in Sibth. Prodr.
Flor. gtæc., i. pag. 285 , & Flor. græc. tàb. 3570.
— (Voyt^ V elÈz e , Dici. n°. 1 .)
Lychnis parva, flore rubello é calice oblongo, an-
gu fio , rr.effanenfis. Tournef. Inft. R. Herb. 33^*
2. V e l e z ia (quadridentata) calicibus clavatis,
glabris y petalis quiadridentatis. Smith , in Sibth.
Prodr. Flor. græc. tab. 391. In Afiâ minori. Q
VÉLIE. Pleurandra. Diét.
VELLA. llluftr. Gen. tab. y y y , fig. .1 , yella
annua, n°. I 5 — fig. 2, vella pfeudo-çytifus, n°". 2.
Obfervations. Le vella tenuijfima ,eft le bunias
- tatarica Willd.
* V e l l a (afpera) m'/lticaulis, foliis lanceolato-
linearibus , acutis, caulèque pilofo , hifpido. Pcjrf.
Synopf. Plant. 2 pag. i8y.
M. Defvaux a établi pour cette plante le genre
Boleum (Journ. bot. 3, n°. 4, pag. 163, tab. 26),
auquel il attribue pour caractère effentiel :
Une petite filique coriace, indéhifcente, globuleufe ,
hériffée, furmontée du fiy le très prolongé , comprimé ,
glabre y les loges monofpermes.
Ses tiges font grêles, hériffées, prefque couchées
, rameufes y les rameaux redreffés, très-
nombreux, garnis de feuilles alternes, prefque
feffiles, linéaires-lancéolées, aiguës y les inférieures
M m m