i’iine à côté de l ’autre ; tout le relie était parfemé de très-petits
grains ronds & blancs , & couvert de papilles extrêmement
déliées, & à peine fenfibles à l’oeil.
L ’épiglotte étoit courte & légèrement échancrée dans le milieu;
chacun des bords de l ’entrée du larynx avoit un prolongement
en forme d’oreillon au côté extérieur de fon extrémité lûpérieure;
ces deux oreillons fembloient former avec l’épiglotte un tuyau,
dont le bord étoit échancré en plufieurs endroits.
L e palais étoit traverle par neuf filions allez larges ; les bords
de ceux du milieu formaient deux convexités en a v ant, &
une en ai'rière.
L e cerveau étoit triangulaire comme la tê te , il n’avoit point
d’anfracluofités, il pelôit d ix -h u it grains ; le cervelet avoit la
même fituation & }a même forme que celui de la pfufpart des
autres quadrupèdes, mais on ne dihinguoit point de canelures
fur £ furfàce ; il pejoit quatre grains.
La taupe qui a lèrvi de fujet pour la defcription des parties
de la génération du m â le , étoit de la même grandeur que celles
dont les dimenfions ont été rapportées dans la table précédente.
Le prépuce fortoit au dehors de la longueur de trois lignes,
& ' formait un petit fourreau conique qui n’avoit qu’une ligne
de diamètre à la b a i e q u i étoit terminé par un bouquet de
poil. Le gland de la verge étoit fort mince & très - long ; il
avoit une forme conique-, par conféquent fort alongée ; il étoit
pointu , & terminé par un très-petit os. La verge étoit à proportion
beaucoup plus grofîe que le gland ; les deux branches
de là bifurcation des corps caverneux avoient chacune deux
lignes de longueur ; elles aboutiflbient à l’extrémité poltérieure
des os pubis., qui étoknt écartés i’wft de l’autre, comme dans
la mulârajgue.
II y a vo it, cornme dans le rat , de chaque côté de la verge
deux glandes, qui avoient chacune deux lignes & demie de
longueur, une ligne & demie de largeur & une ligne d’épaifi-
leur ; elles éommuniquoient jufqu’dü bord du prépuce chacune
par un tuyau excrétoire, long dé quatre lignes.
Les tefficüles étaient ronds, de cortfifîahce molle & de couleur
rougeâtre , tarît â l’extériéut qu a l’intérieur : le les ai
trouvés petits en comparaifôn du volume que Sehelhammer leur
a donné, car il rapporte * qu’ils font plus grands que les réîns ;
au contraire, dans le fujet dont il s'agit i c i , les reins avoiêrit de
plus que fe's tefficüles une ligne & demie de longueur , un quart
de figne de largeur & une ligne d’épaifïèur, comme on peut le
voir dans la table lùivahte.
La veffie étoit prefque ronde', & fes membranes avoient fi
peu depaiffeur qu’elles étdlent tranfp&réntes ; on y voyôit quelques
fibres charnues très-déliées.
Les canaux déférens avoient peu de longueur, & étoiéttt très-
minces. Il y avoit près du cou de la veffie deux petits tubercules
, qui entourorent l'urètre de chaque côté ; ils mont paru
être des véfrcules fenirtâles, parce que les canaux déférens ÿ
aboutilîoient. Ces tubercules étoient fi petits, qu’il n a pas été
poffiMe de reconnaître leur conformation intérieure ifs avoient
à peine une ligne & demie de longueur , & une demi- ligné
de largeur.
A une ligne aïi d éfi d e ees tubercules , du côté de la véigëV
i l s en trouvoit uw autre lur fa face inférieure de lurètre , qui
avoit auffi une ligne & demie de longueur, & une ligné de"
largeur. C e tuberéule m’a paru êtifé les proftates, parée qu’îf
♦ Éphém ,* l’Àeid. des Car. de la Nature. D é c , T l. ann. , . Voyez fo
Coljecliun Académique, Tome I I I , page p j o is7' JuivantesI