aucune Iciflure ; mais il s’en trouvoit deux dans le poumon droit,
qui netoient point allez profondes pour en faire trois lobes,
lorïque les poumons étoient enflés.
La langue étoit fort épaiflê ; la partie antérieure paroiflbit
liflè à l’oe i l , mais on y voyoit à là loupe de petits tubercules
comme lur une peau chagrinée ; la partie poltérieure lèmbloit
être double & avoir une petite langue colée fur la groflè , on
apèrcevoit de petites papilles fur le rebord qui formoit cette
élévation ; il y avoit dans le milieu deux petites glandes à calice
, placées Tune à côté de l’autre , & l’apparence d’un fillon
longitudinal.
Le palais étoit traverle par fix filions, dont les bords étoient
interrompus dans le milieu, à l’exception du bord antérieur du
premier fillon ; ils étoient tous un peu convexes en devant ; l’épiglotte
avoit fi peu de faillie qu’on ne la diftinguoit qu’à peine,
elle étoit pointue à Ion extrémité» -
L e cervelet étoit prelqu’aulfi grand qiie le cervéaü ; on y
voyoit un gros tubercule pôle dans le milieu , canelé tranfver-
fàlement, & environné d’autres tubercules plus petits, placés lur
les côtés & lur le devant; il n’y avoit point d’anfraéluofités lur
les lobes du cerveau ; il peloit trois grains & d em i, & le cervelet
deux grains & un quart.
Il n’y avoit que deux mamelons , un de chaque côté, lur la
poitrine.
Les tefticules ( A B , fig. 2 & 3 , pl. x x ï ) étoient placés de
chaque côté de l ’anus, & les tubercules ( C D ) dé lepididyme
de chaque côté de l ’origine de la queue ; ces tubercules avoient
plus de grolîèur que les tefticules, de forte qu’en touchant l’animal
à l ’extérieur, on les prenoit pour les tefticules. Les. canaux
déférens (E F ) formoient de petites finuofités dans la plus
grande partie de leur étendue , & ils entraient dans la partie
poltérieure de la lace extérieure des véficules féminales (G H ) ;
ces véficules étoient oblongues & allez gro llès, à proportion du
corps de l’animal. Le cou de la velfie ( I ) étoit entouré d’un
bourrelet ( K , fig. 2 ) de fùbftance ferme , qui m’a paru être
les proftates ; l’urètre étoit environné d’un bout à l’autre par un
mulcle fort épais.
La verge ne tenoit pas à l’abdomen, comme dans la plulpart des
quadrupèdes; elle étoit lâillante en entier julqu’au pubis, comme
dans l ’homme; étant revêtue de la peau & terminée par le prépuce
, elle avoit quatre lignes de longueur depuis le pubis, julqu a
1 extrémité du prépuce qui formoit une pointe , cependant il
avoit environ quatre lignes de circonférence fur ie milieu de la
longueur du gland (L ) qui étoit très-délié, & lèmblable à une
épingle ou à une petite épine , dont la tête aurait été très-groflè;
car ce gland ( K , fig. 3 ) étoit gros à la baie , très-petit dans
tout le relie de la longueur , pointu - à l’extrémité 1 ferme &
piquànt, parce qu’il étoit formé par un os. On voit dans les
mêmes figures , qui font de grandeur naturelle, la verge ( M ,
fig. 2, & L, fig. 3 ) , le reétum (N, fig. 2 ,& M.fig. 3 ) , les
glandes (O P , fig. 2 , & N, fig. 3) qui lônt à côté de l ’anus,
& l ’anus (Q , fig. 2 , & O (fig. 3).
La vulve (A , fig. j-.pl. x x ) étoit ronde ; il y avoit quelques
apparences du clitoris près de fes bords, à une ligné de diftance
de l’urètre ; la. velfie (B ) reflèmbloit à peu près à celle du
mâle; les bords de l ’orifice de la- matrice étoient lâiilans dans
le vagin ; les cornes (C D ) avoient peu de longueur, elles tou-
choient aux tefticules. O11 voit dans cette même figure , qui eft
de grandeur naturelle, l’anus (E ) & le reélum (F ).
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