
C H AER O PHYLLUM sylvestre.
Cerfeuil sauvage•
Nom Allemand. Gemeiner Kälberkropf. Wilder Kerbel.
,___ Anglais. Smooth Cow-parsley. Wild Chervil. Cow-weed.
I l fleurit aux mois de Mai et de Juin.
Pentandbie, Digynie.
Ord% Nat. de linné XLV. Ombellifères.
Caract. génériques (suivant sprengel). Le fruit est presque conique, sans côtes ou bandelettes,'
glabre , à rapbe sillonnée. Collerette générale nulle. Fleurs blanches.. Feuilles très découpées.
Caràct spécifiques. Tige sillonnée striée, glabre, un peu enflée à chaque articulation. Feuilles deux:
ou trois fois ailées, à folioles ovales pinnatifides, les divisions oblongues, un peu obtuses; celles de l’ex-
tremité de la feuille alongées. Ombelles terminales, pédoncules glabres, collerettes partielles ovales.
Cette espèce est une de nos plantes printannièrés et se montre la première de toutes nos plantes
ombellifères. La tige est droi te flstuleuse, les feuilles munies -de folioles à divisions aigues,
dont la division terminale est un peu plus longue que les autres. La collerette générale
manque entièrementy mais la' collerette partielle est composée de plusieurs folioles ovales.
Les fleurs a de la circonférence de l%ombelle sont irrégulières, ayant les pétales les plus
grands tournés en déhors. Les fleurs sont presque régulières au milieu de l'ombelle b , ce
qui donne à celle-ci une forme rayonnante. Les fruits c sont oblongues, glabres et de couleur
brune. On vo it vers d la manière dont les fruits se divisent, attachés au sommet à une espèce
de columelle. Elle s'élève à 6—io décimètres.
La plante a une odeur désagréable. I l y en « , qui croyent que les rossignols se tiennent de
• préférence dans les lieux ou le cerfeuil sauvage se trouve, ce qui ne mè parait pas ju ste ,
puisque cette plante est très commune dans plusieurs endroits, ou le rossignol ne te trouve pas.
Lieu natal. Le long des chemins, des haies et dans les lieux boisés; commun dans tout le pays.
Usage économique. Linné pense, que cette espèce indique un terrein fertile. On pent teindre la
laine de verd et de jaune au moyen des fleurs Act. Stockh. 1742 p. 6 7 , cité par l inn é. L’herbe ne nuit
pas aux vaches suivant gattenhoFf et gunner l’a vu manger avec avidité par les chevaux du Norvège.
Borowski cité par beckmann {Teutsche Landwirthschaft) l’a même récommandé comme fourrage du
bétail. Houttuyn dit, qu’elle a reçue le'nom Anglais Cow-weed, parceque ses jeunes feuilles sont une
nourriture agréable des vaches et d’autre bétail. Dans les expériences, indiquées dans le Pan suecus,
diverges espèces de bétail màngaient tantôt et tantôt refusaient cette plante.
. Haller affirme que la plante est entièrement vénéneuse ; gmelin que la racine lue les vaches et brug—
Mans ; en parle comme'ressemblant au nuisible Conium et conseille, de la détruire dans le prés. Miller
donne le même .conseil, puisqu’il n’y a que les ânes qui en mangent, mais il pense que sa destruction
sera, difficile, à cause de sa racine perennante. Il veut donc l’arracher au mois d’Avril, lorsque, ses
feuilles la . font déjà distinguer de toute autre plante. — Je considère la plante aussi comme nuisible
au bétail.