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H O R D E U M maritimum.
Orge maritime&
Nom. Allem. Meerstrands Gerste.
Angl. Sea Barley.
Elle fleu rit au mois de Juin et de Juillet , (*)
T r i a n d r i e , D ig y n ie ;
Ord. Nat, de L in n é IV. Graminées.
C a r a e t, G é n é r iq u e si (Suivant R o em e r et S c h u l t e s ) Les épillëts sont ternés sur chaque dent
de l’axe, parallèles , unillores. Le calice à . deux glumes subülées. La valve inférieure 'de la corolle est
munie d’une soie, la supérieure est entière, un peu obtuse. Les écailles obtuses, entières, glabres. L’ovaire*
barbu au sommet. Les stigmates velus. La graine est couverte et sillonnée. L ’épi simple.
C a r a c t . S p é c if iq u e s . Toutes les glumes sont rudes; la glume intérieure des fleurs latérales est
semi-lancéolée, toutes les autres sont sétacées ; les feuilles planes et molles.
Qu voit vers a les trois 'fleurs sur une dent de l’axe, vers b la fleur du milieià, qui est la -plue
irrande, vers c c les deux fleurs latérales, dans lesquelles on voit très bien le principal caractère
de cette espèce, c’est à dire la forme semi lancéolée de la glume intérieure vers e e. Les glumes
extérieures sont au contraire tout à fait sétacées d d.
, JM. W e is s a très bien réussi, dans le dessin de nos trois espèces d’Orge, à montrer la différence
caractéristique de ces trois plantes dans leur port et dans la forme particulière de Vépi. l’Orge
maritime se distingue donc au premier abord des deux autres espèces, p ar une plus petite taille9
un épi plus petit, plus dense et de forme piramidale, ayant les glumes plus étalées et presque
horizontales. La feuille supérieure du chaume enveloppe l ’épi, comme dans une gaine , avarié
sa maturité. Le chaume ne s*élève jamais au delà d’un ou de deux décimètres et est Ordinale
rement couché à sa base•
L ie u n a t a l . Sur les bords de la m er, tant sur du sable que sur la terre glaise.
C’est le professeur M u ld e r , qui le premier après S c h e u e h z e r [Agrost. p. <8.) a indiqué celle plante
comme propre à notre pays, l’ayant rencontré dans les dunes près de Katwyk sur mer. J ’ai indiqué
encore d’autres endroits, ou on l’a trouvée, dans ma Flora Belgii Septentrionalis J. p. /a 3 , c’est à dire,
sur les sables non loin de Gaast, par M. M u ld e r , sur la digue du Zuiderzee, à Harlingenf par
M. S. S c h e lt e r a a , et enfin aux environs d ’Amsterdam, dans de la terre glaise pierreuse aux bords de
VY} ou je l’ai observé moi-même en quantité et receuilli les exemplaires pour les dessins. J ’ai appris, après
l’édition de cet ouvrage, que l’Orge maritime avait été trouvée aussi par M C. A. B e rg s ma aux environ^
de Hoorn, et par M. W. P. v a n d e n En d e , au Helder.
U s a g e é c o n om iq u e . Quoiqu’il nous manquent encore des observations ou des expériences, faites sut
l’utilité de celte graminée pour le bétail, nous craignons néanmoins, qu’elle ne sera pas d’un plus grand
usage que l’Orge queue-de-souris, à cause de l’aprété des glumes de cette plante.
(*) Dec an do lie nomme cette espèce une plante vivace, dans son excellente Flore Française No. 1686. Sm ith
au contraire et A llio n i (Fl. Pedem. No. 2274 t. gi. fig. 3) , dont D e c a n d o lle cite la bonne figure donnée parlai
de cette plante, l’indiquent comme annuelle. Nous nous rangeas de ce dernier parti, d’apres ce que nous ayons obseryé
nous même.