
C A R D U U S (SERRATULA) arvensis.
Chardon des champs.
Nom. Alltm Haber-Acker, Korn-Distel, Schartenkrant
Angl. Common, creeping thistle.
Franç. CharUun hémorrhoidal.
I l fleurit en Juillet et Août, cf»
S y n g é n é s ie é g a le .
Ord. Nat. de L i n n . XLIX. Composées.
j C a r a et? G é n é r. Calice embriqné, ventru, à ç cailles épineuses..»- Aigrette capillaire ou rude. —■
Réceptacle velu.
C a r a c t . S p é c if. Feuilles sessiles, pinnalilides, épineuses. Tige paniculée. Calices ovales,
^épineuses.
On voit vçrs a , le réceptacle. Deux écailles de différente grandeur vers b. b. Un fleuron séparé
c. L a semence et son aigrette d.
'^La racine est rameuse, traçante. Les tiges, droites, feuillies. Les feuilles alternes , glabres, à
découpures roides et inégales, qui se dirigent alternativement vers la pointe et Vorigine de la
feuille. Les écailles sont lancéolées , appliquées, ayant une pointe épineuse divergente. Les
fleurons ont une. odeur douce et une couleur purpurine ou blanchâtre- L*aigrette est sessile,
plumeus,e. La plante croit à la hauteur de tu décimètres et plus.
N o t e d u T r a d . Quelques- auteurs y et entre autres D,ecandoJle dans sa Flore Française, séparent
des vrais Chardons, sous le nom de Cirse ( Ci r sium.) toutes, les, espèces, qui ont l'aigrette
plumeuse et non capillaire. C’est à ce genres que se rapportent, selon lui } parmi les espèces
indigènes à notre pays : Carduus. palustris , C. lanceolalus , C. helerophyllus, C. acaulis , Cnicus
oleraceus et Serratula arvensis de L in n é , (v an H a l l) .
L i e u N a t a l. Dans les champs, les prés et le long des chemins.
U s a g e o co n om . Les fleurs sont très recherchées par les abeilles. Les vaches et les moutons ert
mandent les feuilles contuses. On peut se servir de l’aigrette pour remplir des coussins et en faire une
espèce de toile, en y ajoutant un peu de laine (G l e d i t s c h cité par G a t te n h o f f .) R ay prefçre les
cendres de cette plante ,, pour l’emploi dans les verreries. — C’est une des plantes les plus nuisibles pour
les champs et les prés, à cause de ses racines traçantes et du grand nombre de ses graines plumeuses.
Selon les observations de B r u g m a n s , indiquées par J. V i t r i n g a Cou I o n , dans sa thèse de mutata
humorum indole, p. 78, y9 y citées et reconnues vraies par H u m b o ld t , W i l l d e n o w et C. S p r e n g e l ,
quelques émanations des racines de ce Chardon, se seraient montrées nuisibles à l’avoine et autres plantes,
dont elles ralentissent ainsi l’accroissement. Les expériences , que j’ai faites à ce sujet ne me l’ont pas
confirmé et j’ai, vu ces plantes , qu’on dit s’etre nuisibles, croître et fleurit en abondance^ dan*
le* memes vases.