
A R T E M I S I A vulgaris..
Armoise commune.
Nom Pharm. Artemisia.
Allem• Gemeiner ßeyfuss, Besemkraut, Gansekraut.
Angl. Mugwort.
Franp. lJerbe de Saint-Jean.
Eile fleurit en Août ^Septembre,
S y n g é n é s i e , S u p e r f l u e .
CW. iVa£. de L i n n é XLIX. Composées.
. C a r a c t . G é n é r. Réceptacle un peu velu ou presque nu. Aigrette nulle. Calice embriqué d’ccaiïïea
arrondies et serrées. Fleurons de la circonférence subulés, du disque 5-ûdes.
C a r a c t. Sp é cif. (Suivant W ill d.) Feuilles1 cotonneuses en dessous; les caulinaires pinnatifides,
à divisions lancéolées,- presque dentées, aigues; les feuilles florales linéaires-lancéolées. Fleurs presque'
sessiles, ob longues, 'droites. Calice cotonneux.
Vers a le calice commun. Fers b le même avec le réceptacle. Fers c un fleuron hermaphrodite
du disque, vers -d un fleuron femelle de la circonférence.
La racine est ligneuse. La tige droite, rameuse, glabre, sillonnée, d’un rouge obscur. Les
feuilles alternes, à pétioles courts: la face superieurè glabre, d ’un vert obscur, la face inférieure
cotonneuse blanchâtre. Les rameaux florifères droits, simples. Le réceptacle nu. Les fleurons
de ' la circonférence au nombre de 5. La plante croit à la hauteur de /s Lécimètres
• et même plus.
’ L i e u N a ta l. Sur le bord des chemins, dans des lieux incultes, surtout dans un terrain ouvert.
Cette plante est commune en Frise , en Gueldre et en Hollande, et se trouve aussi dans la province
d? Utrecht.
V e r tu e t U s a g e m é d ic . Cette lierbe cardiaque et carminative est récommandée dans les fièvres
intermittentes et à été réconnue depuis longtemps , surtout dans une infusion de v in , comme un très
bon emmenasogue. Les Chinois font usage de la moelle des tiges (ou suivant T h u n b e r g , dans sa
JF7. Japonica, du coton des feuilles), comme un caustique, connu sous le nom de Moxa, dans des
douleurs Rhumatiques et Arthritiques inveterées. — Elle entre, d’après le Repertorium der ges.
Naturkunde , Ao. /8/4. p . dans un remède, célèbre en Allemagne, contre la morsure d’unchien
enragé.
■ Usa<*e é c on. On peut manger les feuilles lorsqu’elles Sont jeunes dans la salade. La plante est
appellée en Allemand Gänsekraut, parcequ’on chauffe sa tige dans de l’eau chaude, pour les mettre dan»
les oies, qu’on veut rôtir et qui deviennent ainsi plus agréables au goût (M a ttu s c h k a ). Les enfans
fument les feuilles comme du tabac, snivant De G o r t e r . En Norvège,, au printemps, quand le
fourrage manque, on arrache les racines pour en nourrir les vaches. L ’infusion des feuilles est un bon.
aliment pour les veaux (G u n n e r). Les chevaux et les vaches mangent aussi de cette herbe, mais le»
autres bestiaux n’y touchent pas (L in n é , Pan Suecus).