
Jusqu lame noire.
Nom. Pharm. Hyoscyaiîrasi -
Allem. Bilsenkraut; Schlof kraut ; Tollkraut.
An fl. Common HenBane.
Franç. Jasquiaue commune. Hauebane potelée*
JÙIU fleurit en Juillet,
P o n t an d r i e M io n o g y u ie .
Ord. Nat. de L in n é XXPJ1J. Lurides.
C a r a et* G é n é r. Corolle en entonnoir, obtuse, irrégulière. Etamines indîriçs. Capsule operculée *
feiloeulaire.
C a ra c t. S p é c if . Veuilles amplexicaules, sinuées. Fleurs veineuses, sessiles.
Verà a on if oit une corolle ouverte, avec les étahunès et le pistil b. Le pistil a part vers &
Le calice fructifère persistant avec là capsids vers d, L a même capsule à part vers e. Sort
couvercle détaché vers f. La capsule coupée horizontalement f pour en fa ire voir les deux loges,
vers g. Une semence séparée vers h.
On n’a pas pu représenter dam notre pldnohe ta racine entière de notre plante à cause de sa grandeur*
Cette racine est fusiforme. Les feuilles eaulinaires et les calices sont glutineux , couverts de poils
doux et exhalent une odeur désagréable* L a tige est droite. Les. feuilles [sont allongées,
dentées de fortes échancrures.■ Les fleurs disposées ép. guise d’epi feu ille te rm in a l et recourbé,
dans les aisselles. des fouilles. Le calice, à â dents. Le calice fructifère est surtout chargé de
poils rudes et a la forme dtune coupe. La corfille est d'un jaune p â le , peinte de veines
pourpres en manière de réseauj Vers te fond elle est presque'tout à f a it pourpre.. Les étamines
sont velues. Elle s’élève à la hauteur d ’une aune.
A d d . d u T r a d . Les feuilles florales, les fleurs et les fruits sont presque toujours tournés d'un
seul et même coté. (F a v r od d e F e 11 e n s.)
L ie u N a t a l Le long des chemins, près des maison de paysan et des fumiers.
Suivant L i n n é , dans sa Fl. suec* on la trouve le plus souvent près des habitations, de qui a rarement
lieu dans notre patrie. D e G o r t e r d i t quelle cpait abondamment daqs les dqpe5 , où \ç np l’ai Cependant
vae que près de Katwiji m m r-, « .été Irquvée par M e e s e , «R « T l à * rV * t f r.
et entre Oude Sclwai et 3 $U ém , e» 3 « Betf«x l’a EFfif §? H W F , v r o d
de F ê lio n s à Uchevcningen. Je l’ai sr»e wqi-méme près de ÿ f a i ap gooaf. cfsisjatlt en abondance
le loûg de la digue de VEscaut., ainsi qu’au &poel à Ruilephurg.
V e r tu e t U s a g e Méd. Quoique cette plante soit un poison des plus dangereux et que soft'emploi
inconsidéré, puisse causer des vertiges, des étourdisseraens, des convulsions, Ja paralysie et le refroidissement
des membres et enfin une mort plus ou moins prompte, cependant lorsqu’elle est administrée avec
prudence, elle fournit un curatif excellent, - r {.a plante qUe-nrêmo employée, à l’çxténeur dans les
cataplâmes et fomentations émollientes, est •anpjipe et rpsoluliye. Le Suc épaissi agit avec beaucoup
d’énergie, pou» adoucir les toux accompagnées de çrajppcs. Cette plante est indiquée daps la Pharmacopée
Batave, comme l’une des plus indispensables , et l’on y lait aussi mention de l’huile retirée de la plante fraîche,
et de l’emplâtre qu’on en prépare comme médicament*
Usag es é c o n . Quelque» personnes qui avaient mangé de se» racines , par méprise, an lien de celle» du
Panais cultivé, (Pastinaca sativa L in n .) en ont perdu l’nsage de la raison, et d’antres en sont mortes.
L in o ., M a ttu s c h k a et d’autres auteurs., La racine placée dans les maisons en éloigne les souris, le»
moucherons et d’autres, animapx nuisibles, fMatt.J Le bétail ne toqebe jamais à cette plante. Si Ion
frotte les chevaux avec les feuilles, ou si on les lave avec une infusion de çètte plapte, on les préserve
de la piquure des ihoucbe» et dlautres insectes. (S c h re b e r .) PU, p i l l e r rtlcqnte qu’on apporte
quelques fois imprudemment aux Pharmaciens cette racine au lieu de celle de la Genliqne,