
Gaillet Gratteron.
Nom Allemand. Kletterndes Labkraut, Klebekraut, Zungenpeilsche.
Anglais. Goose-grass, or Cleavers.
Il fleurit en Juin et Juillet. 0 .
T etrandbie, monogynie.
Ord. nat. de Lu »É XLVII, Stellatae; Rubiacées, Decandolle.
C akagt. gérebiques. Le calice consiste en un rebord presque a ro rté, supêre. Corolle en roue.
Deux graines sphériques.
Caract. spécifiques. Feuilles verticillées 8 ensemble, lancéolées, rudes sur la caréné, munies d aspérités
redressées. Les articulations de la tige velues. Les poils du fruit crochus au sommet. Tige
rameuse.
On voit vers a la corolle par devant', de grandeur naturelle, vers b un peu aggrandie ; vers c
la fleur supere ; vers d le fru it un peu aggrandi, vers e un des poils crochus du f ru it aggrandi.
Cette plante est surtout rémarquable par les aspérités crochues, qui la couvrent, tant sur la tige,
que sur les feuilles et au moyen desquelles la plante s'accroche aux objets environnans. L a
tige est faible, rameuse, tetragone, ayant ses aspérités dirigées en bas et velue à chaque ar~
' ticulation. Les feuilles , réunies en verticilles, 6 , 8 ou io ensemble, sont obovées ou lancéolées,
très aigues, entières et rudes. Les fleurs en petit nombre , petites, blanches , terminales
et axillaires. Les fruits couverts de poils longs et crochus. La plante s'élève à la hauteur
de 4 ou 6 décimètres et souvent bien plus encore par ses aspérités, au moyen desquelles
s'accroche au plantes voisines.
L ieu natal. Le long des chemins, sous les hayes, danr les bois et les lieux incultes.
Commun dans tout le pays.
U sage économique. Cette plante entre dans la composition d’un rémède contre la rage canine, dont
on a fait des louanges dans le Repertorium der gesammten Naturhunde i8i4> p- 429* Peu* faire
usage des rameaux pour tamiser le la it, L inné fl. suec. La graine grillée peut être employée comme
du café, Gôtting. Anzeigen 1774 citées par Gattenhoff. Les racines fournissent une couleur rouge,
comme celles d’autres espèces de ce genre, mattusciika. Tout le bétail, à l’exception des cochons, mangent
de cette plante Pan Suecus; au rapport d’autres écrivains les chevaux la refusent; mais elle est
très agréable et utile aux oies, ce qui explique l’origine du nom Anglais herbe aux oies. C est une
mauvaise herbe très nuisible dans les jeunes bois, les haies.et les jardins et surtout aussi dans les
champs, ou elle s’attache aux jeunes plantes par ses nombreux crochets.