
Trèfle Fraisier•
Nom Allemand. Erdbeer Klee.
■ ■■■■— Anglais. Strawberrj’-headed Trefoil.
I l fleurit au mois de Juillet e t d’Aout. %.
» OC*CIO
Diadelpïiie , Decandrie.
Ord. Nat. de einné XXXII. Papilio nacées. Légumineuses, decandolle.
Car a ct. génériques. Fleurs presque en tète. Legume couvert par le calice, 2- ou 4-sperme.
Caract. stécifiques. Le capitule presque rond. Calice fructifère enflé, membraneux, pubescent, muni
de deux dents setacées et recourbées. Tige rampante. Folioles obovées obtuses ou échancrées.
La tige est rampante ou ascendante, glabre, munie de stipules membraneuses glabres et am-
brassantes. Le pétiole alongé porte, trois folioles obovées et dentelées. Les pédoncules sont
de beaucoup plus longs que les feuilles et soutiennent des capitules p e tits , ronds, et de couleur
rose. La cofolle est g rêle, plus longue que le calice a. Celui-ci est d’abord en forme
ablongue, mais s*aggrandit après la floraison et couvre la gousse comme une membrane enflée ,
sèche , réticulée, très poilue et munie de deux petites dents, recourbées au sommet. Le cap
itule est alors parvenurà une grandeur bien plus considérable , par l ’accroissement des calices et
a été comparée pour sa forme générale avec une fraise. La gousse b se trouve au fond du
calice e t contient deux graines très petites c. La plante s’élève à la hauteur d’un ou de
deux décimètres.
Elle offre par son port une grande ressemblance avec le Trèfle rampant, e t p a rait en effet croître
au lieu de celui-ci dans beaucoup de nos prairies maritimes. Elle s’en distingue facilement par
ses feuilles d’un vert plus foncé; par ses fleurs roses, et pa r ses calices renflés en forme de vessie.
Lieu natal. Dans les près humides.
En plusieurs endroits le long de l ’Yssel et de la Meuse trouvée par de gorter, en Frise par meese,
entre Amsterdam et Muiden et près de Harderwyk par le Prof, reinwardt, près du village Baarn par le
Prof. VROEiK, aux environs de Nymegen par M. de bey er , en Zélande par M. dumortier , près de
’sGrravesande par M. vrijdag z ijn e n , en plusieurs lieux près d’Amsterdam par M. bergsma et moi, et
trouvée aussi plusieurs fois par moi au bord du Lek près de Vianen et Everdingen. Elle fait une partie
principale des prés fertiles, qui se trouvent chez nous au bord de la mer ou le long des rivières.
Usage économique. Le célébré haeler a le premier indiqué notre plante, comme une plante de fourrage;
Il a été suivi par plusieurs autres, mais sur tout par f r . p o h l , qui l ’a récommandéê dans les Annalen des
Acherbaues de thaer Sept. 1808. Plusieurs expériences., ont démontrées, que les Chevaux, les Vaches et les
Brebis récherchent le Trèfle f ra is ie r , soit seul, soit mêlé avec le Trèfle commun. L'Herbe n’a pas les
tiges dures du Trèfle des p r è s , et beckmann la cite en prémier lieu après celui-ci. Il forme un gazon
encore plus épais que le Trèfle rampant., mais ne peut servir que dans les prairies, puisqu’il s’élève à
une hauteur encore moindre. — Cette plante est surtout d?une très grande utilité dans un terrein marécageux,
o uïes deux autres espèces de Trèfle ne réussissent point., et ou. celui-ci croit, facilement. On peut donc la
semer dans un terrein bas, ou au bord des étangs ou elle fait un bon effet par ses jolies fleurs et se£
capitules. On peut facilement récolter la graine des plantes sauvages.