
Ii 0 R D E U M murinum.
Ofge queue-de-sourisi
Nom, uillem. M m Gerste, Ratzenkorn,
Angl. WaU Barley.
Elle fleurit pendant tout VÉlè, Q .
T r i n n d r i e » D ig ÿ n i e .
Ord. Nat. de L in n é XV. Graminées.
C a r a c f . G é n é r iq u e s . (Suivant R o em e r et S c h u l te « ) t e . épillefs sont fernés sur chaque deirf
ae l’axe parallèles, uniâorea. t e calice à deux glumes subulées. t a valve inférieure de la corolle est imraié
d’une soie, la supérieure est entière, un peu obtuse, t e s écailles obtuses, entières, glabres, t ’ovaira
liarbu an sommet, t e s stigmates velus. La graine est couverte et sillonnée, t ’épi simple.
Ç a r a c t , S p é c if iq u e s , t e s glumes du milieu sont linéairea-lanceolées ciliées; les latérales setacée»
et rodes.
On Vfit vers a , un peu plus que de grandeur naturelle, les trois fleure parallèles, pedicelle'es
sur nue dent de Vax, ; vers b P ovaire, qui est barbu au sommet. Fers c la fleur hermaphrodite
du milieu, aggrandie, munie vers sa base de deux glumes ciliées: la corolle { s'amincissant
en arête ou en soie longue, qui est dans celle-ci, comme dans Us fleurs latérales, plus longue
que k s glumes. Vers d d les fleurs latérales, mMes, dans lesquelles la glumc mineure est
çiltfe, la glume extérieure seulement rude. Vers e la graine.
Les feuilles sont étalées et faibles. L ’épi a Us arêtes tris tongués, Paxe articulé et fragile.
L'âpreté des arêtes, est causée par de petites pointes éécourbéeS, au moyen desquelUs Pipe
s'accroche aux objets. L a plante s’élève rarement au delà de a ou 3 décimètres.
t L i e u n a t a l . Très commun dans tout le p a y s , sur les vieux murs et le long des chemins dan.
nn tertein aride et pierreux»
5 13sa g e é c o n om iq u e . La plante est mangée par les chevaux et les brebis, mais pas'par d’autré
bétail, L in n é (P a n . Suee.") On a quelquefois vendu cette herbe inutile en Allemagney sous le nom du
Mm-gmss (Ivraie vivace). On a souvent observé des effets pernicieux Chez les enfants, qui avaient mis!
Jea épis de cette plante à la bouche, ce qui doit leur être indiqué.
Qbseçv.' Nous trouvons dans les Notizen aus dem Geb. d. Natûr- und Heilhunde de F r o r ie p (Juin
1835 vol. X , p. 247 et suiv.) un cas de maladie 9 causée par cette plante, au rapport du médecin
Français B a 11 y* Un épi encore vert de VOrge queue-de-souris avait été avalé par un jeune homme
de 19 ans, avait pénétré de plus en plus à l’aide de ses petites pointes récourbées, s’était frayé lui-même
un chemin et sortit enfin, après un séjour de S mois dans le corps, par un ulcère du coté droit an*
thorax entre les côtés, de manière que les barbes de l’épi se montraient le premier, v. Xi.