
7*tZ.C€<33 375.
G L E C H O M A hederacéa.
Gléchome lierre-terrestre.
Nom Allemand. Gemeiner Gunderraan. Erd-Epheu.
__ Anglais. Ground Jv y , Gill, Ale Hoof.
Pharm. Hedcra terrestris.
Elle fleurit "pendant tout l’ete. %.
Didynamie , G ymrospermie.
Ord. Nat. de lissé XLII. Verticülées. Labiées, Decandolle.
Caracx. M Ê Ë Galice strié, cylindrique, nu après la floraison. Corolle deux foi, plus longue
que le calice, à deux lèvres, la supérieure bifide, l'inférieure tr.fid e , avec le lobe du milieu plus
grand, échancré. Les anthères rapprochées deux à deux en forme de croix.
Caract. spécifiques. Feuilles réniformes, crenelées. .
L a racine est fibreuse « ' W " ‘ L a tige rompant*, ascendante lorsquelîe
porte des fleurs , glabre. Les feuilles réniformes, à crénelures larges et obtuses. L es
fleurs sont disposées eu verticilles de 3 ou 4 dans les aisselles d » J eHfiles. L e calice strU,
à 5 divisions. L u corolle de couleur bleue ou: purpurine, wHt. ^ n jp e u de blanc sur la
lèvre inférieure, de beaucoup plus longue qui p o l i c e * à.deux lèvres, comme on vo tiv e rs
a , * munie de petits poils à sou ouverture. Le stile est simple b. Les deux paires d étamines
sont rapprochées par leurs .aptère* eu forme, de choix double c. L a plante croit
hauteur d'un ou de deux décimètres*
De Goûter mentionne une variété plu, petite, qui ne m’est point connue d’une ~
Dans un sol peu abrité la plante reste de beaucoup plus petite dans toutes ses part.es, quo.qu.elle n e
W e re du reste pas sensiblement, de la plante ordinaire. - La variété, mentionnée par vau gecrs,
1 antbèresP sessile, dans le tube de la corolle, qu’il a trouvée au pr.ntemps
Harderwijt, me parait offrir un interet plus grand. On en trouvera plus de d eta.ls, dans son Spici-
legium p. 72 et 73.
Lieu »aval. .Dans un terrein ombragé, un peu humide. Le long det haies et sous les arbrisseau*.
Très commune dans tout le Pays.
U sage e' coeowque. On avait autrefois la coutume en gggjg, de mettre cette herbe^dans les
tonneau* de bierre, afin de clarifier celle-ci (H « ) et de corriger sa tendance a la ren d it
Les brebis et quelquefois les chevau* mangent la plante (L ia r f P a n , Suec.) Les
lir dans du lait avec de la. farine, pour guérir l’inflammation des pis des vaches , on p y
comme vermifuge chez le^ chevaux (Eurhart}. .. Les sucs de la p lan te , mêlés avec ^
les taches de la cornée des chevaux, quand ou les touche deux fois par jour avec
fleurs sont récherchées par le, abeilles, pour le miel qu’elles cont.annent (M ™ * A O L » ™
épuise le sol et fait disparaitre les plantes qui l ’environnent. On d.t qu’il se trouve sur les feuilles,
de cette plante une espèce de noix de galles. Lirhê F l. Suec.
On fait quelquefois usage de la plante comme d’un remède résolvant et d iap h o n iq u e .