
RUMEX Acetosa.
Rumex Oseille.
Nom Allemand. Gemeiner Ampfer. "Wiesen Sauer-Ampf.
Anglais. Common Sorrel.
Pharm. Acetosa.
Elle fleurit en Mai et Juin. Ç.
H exandrie , T rigynie.
Ord. Nat. de linné XII Oléracées. Polygonées, Decandolle.
Caract. génériques. Calice 3- phylle. 3 pétales cpnnivens. Semence unique, triangulaire:
Caract. spécifiques. Fleurs dioiques. Feuilles oblonges, en forme de flèche, dont les oreillettes sont
dirigées droit en arrière.
L a racine est longue, fibreuse, d'un brun foncé en dehors. L a tige droite, cylindrique et striée.
Feuilles "peu nombreuses, ovées-oblongues , en forme de flèche , ayant les oreillettes dirigées droit
en arrière et pas divergentes. Elles embrassent la tige au sommet• Uherbe a une saveur
acide. Les fleurs rouges sont disposées en petits verticilles sur une panicule et sont constamment
dioiques. On voit vers a une panicule de fleurs mâles, vers b une panicule femelle,
plus avancée. Vers a une fleur mâle, vue séparément et par derrière, vers b par devant,
vers c une étamine seule. Les fleurs femelles sont penchées, lorsque les graines approchent
de leur maturité, comme on voit vers b et d. On voit séparément vers e un petale a bord
entier, qui récouvre la graine. Vers f la graine. L a plante Relève a la hauteur de ou
5 décimètres.
L ieu natnl. Dans les prairies.
Très commune dans tout le pays.
U sage économique. Cette plante est une espèce d’Oseille, et nous fournit une nourriture aussi agréable
que saine, soit qu’on la mange seule, soit qu’on la mêle avec d’autres légumes. On a fait du
pain de sa graine, dans la Suède en temps de disette. (Swed. Abh.) On peut tannir le cuir avec sa
raçine (Gleditsch) , et la décoction de la racine sèche donne une belle couleur rouge. La plante contient
un acide très fo rt, au moyen duquel on peut facilement enlever du linge les taches de rouille.
Tout le bétail mange cette plante suivant L inné (Pan. Suce.). Becrmànn conseille, de la propage*
dans nos prairies à cause de son utilité pour le bétail. Munniks dans son ouvrage intitulé: Neerlands
Ahherbouw, en a jugé autrement en disant, que les brebis et quelquefois aussi les vaches broutent
cette herbe, mais que les chevaux et les cochons la réfusent.