
Trèfle des près.
•ffom. 'Atterri. Spanischer, Hollandscher , Gemeiner vetter Klee ; rother wieser Klee*
Angl. Common purple Tcifoil oc Clpver ; fticl Clover ; Hpney suclde TrefoiL
Franp* Trèfle commun; Triolet des près
I l fle u r it depuis le mois de Mai jusqu’en Septembre , ¥•
D ia de.1 p h i e , Djécan d r ie.
Ordk Nat. de L inm é JéJLXU. Papillopacées. •
C aract-. G orner* (Saivasit P e r s cxoau) Pleurs pnesqu’en tète», Légume couvert par le calice-, 4i- otl
tétras perme.
C a r a c t Spéoi'f: Epis denses, ovales. La dent inférieure, du Galice plus courte que le tjibe de la
corolle qui est monopétale et inégale. Stipules aristées. folioles ovales,, presqu’entieres. Tige montante.
On voit vers a un calice à parti Vers b une fleur aussi à p a rt, sans calice et aggrandièî
Vers c un calice tout à fa it mûr et renfermant le petit fru it ou légume* Vers d la graine*
L a racine est très rameuse et entre profondément dans là terre. Les tiges sont un peu peinés
pers l e , haut-. Les feuilles supérieures sont ordinairement opposées et sont réunies pa r leurs
pétioles au moyen, de deux" stipules larges, opales., eonnées,, garnies de nervures violettes et
brièvement aristées* Les folioles sont souvent marquées dans leur milieu, dune rais large et
blanchâtre r comme om peut le voir dans la figure ci-jointe. Le capitule est presque sessile ait
dessus des stipules que nous venons de décrire* Le calice est velu, divisé en 6 dents, dont
ÿorférheure est plus longue que les autres. Le pavillon est plus long que les cilles» La
semence est i ènijerme.
A d d. d u T r ad* On en trouve pa r fois , quoique rarement , une variété à fleurs blanches»
L i e u N a ta l'. Dans les bons pâturages et le long des sentiers gazonnés.
Il est commun, sur-tout, dans les terres fertiles et pas trop élevées, ainsi qnê dans les vallées de»
dunes de la Hollande-Septentrionale.
U s a g e é c o n . Cette plante, après les graminées, est là plus excellente nourriture pour les chevaux,
les boeufs et les moutons, c’est pourquoi on la cultive à dessein, soit séparément, soit parmi l’avoine*
l’orge, le seigle et les carottes. ( Duueus Carotta L i n n .) Cette culture est en même temps des plus
utiles pour les champs, en ce qu’elle ouvre la terre et la nettoie, empêche les mauvaises^herbes d’y
croitre et prépare- le terrein de la manière la plus avantageuse pour une suivante récolte de céréales, et
même dans certains champs on évite par-là une année de jachère. Ce n’est pas seulement dans les lerreins
argileux, mais encore dans les terres sablonneuses fumées une culture très avantageuse. Le progrès de
l’agriculture d’un district se reConnait à la culture plus ou moins générale de cette plante, laquelle fournit
aux bestiaux une excellente nourriture, soit qu’on la fasse brouter, qu donnée eu v e rt, ou séchée en foin.
Chez les vaches elle augmente cependant bien plus leur graisse que leur la it, et lo.rs qu’on la donne eu
vert aux bestiaux on ne doit point s’y borner exclusivement,. car elle produit chez les. bêtes à corne et
chez les moutons la maladie qu’on appelle enflure*
Les fleurs fournissent une graude abondance de miel, et sont très recherchées par les abeilles. ~
Les Islandais font avec les fleurs séchées une espèce de pain, qu’ils appellent Chambrech qui, au rapport
de R a ij Hist. PL p t $44, les nourrit parfaitement. On peut s’en servir pour teindre la laine en vert.
L i n n é Fl. lapp i
Suivant le célèbre P h. M i l l e r la radiné meurt lorsque la graine-est nuire, ainsi cette plante selon lui est
bisannuelle; mais si on la fait pâturer ou faucher, la racine pousse des rejets et dure ainsi bien plu#
longtemps, il conseille, d’après sa longue expérience , de ne pas la semer parmi le grain, ni au printemps,
mais plutôt eu Août* Dans un printemps humide elle pourrit aisément et en cas de sécheresse dans celte
saison elle germe rarement; il conseille de plus de la faire brouter après la première fauchaison , plutôt qu»
gU la feiçe faucher une seconde fois*