
uitstaand, daarna bijna opgericht, verdrogend; bloembodem weinig behaard of bijna kaal; vruchtbeginsels
kaal; vrucht lang-eivormig, zwart; pitjes driekant.
Deze braam heeft het voorkomen van R. plicatus, is echter krachtiger en hooger; de bladen en bloemen
herinneren aan R. suberectus; zij bezit de bloeiwijze van R. plicatus en R. suberectus, doch meestal veel
sterker verlengd. Door de krachtige stekels en de gestoelde onderste blaadjes van R. suberectus gemakkelijk
te onderkennen, is zij van R. plicatus verscheiden door den vorm der bladen, door de weinige stekels,
de groote bloemen en de langer dan de stijlen zijnde meeldraden. Zij wijkt af van R. affinis en R. nitidus
door de kantige loten, die meestentijds gevoord zijn, door de smalle, meestal vertakte en weinig bewapende
bloeiwijze en door den vorm der blaadjes.
Verklaring der Afbeeldingen: a. Bloem in doorsnede. &. Bloemblad.
Groeiplaats : Op vruchtbaren, tamelijk vochtigen bodem, in jonge bosschen en op heldere boschplaatsen.
Duitschland, Oostenrijk, Zwitserland en Noord Italië, in Zuid Scandinavië, Denemarken, zeldzaam in
Engeland, Noord en Midden Frankrijk.
Nederland: De afgebeelde Rubus werd in Juni 1919 gevonden door de Heeren W. W. Schipper en A.
de Wever in het Vaesraderbosch onder Hoensbroek.
NICOTIANA AFFINIS MOORE.
Tabac voisin.
Fleurit : Juillet—Août. Q.
: PI. 2042.
Système de Linné : .GI. V. Ord. I. Pentandria. Monogynia.
Système naturel: Vasculaires Dicotylédonées. Ord. Solanées.
Caractères génériques: Corolle infundibuliforme à limbe plissé divisé en 5 lobes. Calice persistant.
Stigmate en tête. Capsule s’ouvrant au sommet par 4 valves, 2—4-loculaire, à plusieurs graines.
Caractères spécifiques: Tige environ % M. de hauteur, dressée, irrégulièrement rameuse: feuilles inférieures
nombreuses, environ 15 c.M. de longueur, ovées, obtuses, atténuées en un pétiole ailé, les ailes
brièvement décurrentes sur la tige, les supérieures plus étroites, manifestement embrassantes, larges, équilatérales
à la base, dès le tiers de la longueur atténuées en sommet accuminé, fleurs nombreuses disposées
dans la partie supérieure de la tige, les inférieures écartées, les supérieures plus rapprochées, toutes munies de
petites bractées, inseréeB à la face opposée de la fleur et à la même hauteur de l’insertion du pédicelle ou un
peu plus bas; pédicelle robuste, 1 y2 c.M. de longueur, calice à plusieures côtes, presque 2 c.M. de longueur,
divisé à moitié en 5 lobes étroits, subulés; corolle grande à tube étroit, 6— 8 c.M. de longueur, peu à peu
élargi dès la partie troisième de sa hauteur, et brusquement amplifié dans la gorge, surtout dans la partie
supérieure, en un limbe plan, presque 6 o.M. en diamètre, divisé en 5 lobes ovés, obtus, blancs à la face intérieure,
en dehors comme le tube verdâtres, plus ou moins pourprés en flétrissant, réticulés à nervure
médiane déprimée, formant une côte à la face extérieure. Les fleurs exhalent versée soir une odeur fort
agréable; la plante entière, excepté la face intérieure de la corolle, est munie de poils et de petites glandes
plus ou moins nombreuses, par lesquelles la surface semble visqueuse èn la-touchant.
La description mentionnée ci-dessus est empruntée de T. Moore dans le Gardener’s Chronicle de Juillet
1881, p. 141. Moore lui-même tient la plante étroitement alliée à la Nicotiane à longues fleurs, figurée
dans le Brit. Slow. Gard. 2e sér. 1 .196, mais les fleurs de la plante décrite sont notablement plus grandes à
lobes plus larges et plus obtus. Aussi les étamines, dans la description de N. longiflora surpassant la corolle,
sont dans hotre plante assurément renfermées environ de deux o.M. par le tube, quoique chez l’une et
l’autre une des étamines est plus longue que les autres 4. De plus la corolle est un peu oblique, parce que
deux des lobes de la corolle forment une sorte de lèvre supérieure, étant environ de deux e.M. plus courts
que les trois autres, qui semblent cependant plus longs d’un centimètre, paroe que la gorge de la corolle
s’avance vers la partie supérieure et chez la lèvre inférieure Baute en arrière, par quoi les fleurs deviennent
irrégulières.
D’après les réoherches de W. A. Setchell (Studies in Nicotiana I, dans Univ. of California Publications
in botany, Vol. V, N°. 1,1912) notre plante serait la variété la plus cultivée de N. alata, Lk. et Ott, dont
on se sert de plusieures manières, comme plante ornementale ou même nous procurant la matière pour le
tabac persien. Par Come's (Gard. Chron. 1899, p. 87) notre plante a été décrité bous lé nom de N. alata var.
grandiflora, tandis qu’il a séparé une seconde variété nommée persica. H semble que les différences entre
l’espèce alata et ses variétés grandiflora et persica consistent principalement dans la manière plus ou moins