ont confondus dans le même genre. Linné, ne conside'rant
que le defaut de dents cardinales dans ces coquillages, les
rangeait même parmi ses ostrea; mais leur coquille libre ,
régulière et presque équiv^lye, exige leur séparation du
genre des huîtres, comme les crochets écartés et la fossette
cardinale des limes obligent de les distinguer des peignes,
ce que Bruguière avait fait.
Les limes sont des coquilles marines, presque toujours
blanches ; et leur animal paraît encore muni d’un pied propre
à filer.
E S P È C E S .
IV Lime enflée. Lima injlata.
L. testa obliqué ouata, -valdè tumidâ, utroque latere hiante ; au-
riculis minimis; cardine obliquo; margine subintegro.
List. Conch. t. 177. f. Æ
Gualt. test. tab. 88. fig. FF.
Chemn. Conch. 7. t. 68. f. 649. litt. a.
Encyclop. pl. 206. f. 5.
Habite l’Océan ame'ricain. Mus. n°. Mon cabinet. Coquille blanche,
oblique , enflée ; à côtes longitudinales menues, mu tiques , excepté
prés de leur sommet. Longueur, 54 millimètres. Le bâillement
postérieur des valves est près des crochets, et l’autre en
est éloigné.
2. Lime commune. Lima squamosa.
L. testa ou ali, depressâ, anticè quasi abscissâ; costis squamosis,
asperrimis ; cardine obliquo ; margine plicato.
Ostrea lima. Lin. Gmel. n°. g5.
D ’Argenv. Conch. t. 24. fig. E.
Rumph. Mus. t. 44. fig. D.
Gualt. test. t. 88. fig. E.
Chemn. Conch. 7. t. 68. f. 65i.
Encyclop. pL 206. f. 4.
Habite les mers d’Amerique, etc. Mus. n°. Mon cabinet. Coquille
blanche, rude comme une râpe, à rayons chargés d’écailles voûtées.
Ses oreillettes sont petites. Elle est peu bâillante. Longueur,
60—68 millimètres. Elle varie à écailles rares.
Lime subéquilatérale. Lima glacialis.
L. testâ ouali, depresso-conuexâ , suboequilatera, hinc hiante ;
radiis numerosis tenuibus subasperis; margine non plicato.
Ostrea glacialis. Gmel. n°. 96.
List. Conch. t. 176. f. i 3.
Knorr. Vergn. 6. t. 38. f. 5. i
Chemn. Conch. 7. t. 68. f. 652.
Encyclop. pl. 206. f. 2.
[b] Var. testâ radiis mitioribus temiissimis.
Chemn. Conch. 7. t. 68. f. 653.
Encyclop. pl. 206. f. 3.
Habite l’Océan américain. Mus. n°. Mon cabinet. Dans cette espèce,
le bâillement qui est sous l’oreillette posterieure a les bords des
valves élevés et labiiformes. On donne le nom de lune douce S
la variété [b]. Longueur, 65 millimètres.
Lime annelée. Lima annulata.
L. testâ obouatâ, subcequilalerâ ; striis longitudinalïbus tenuissi-
mis, alias transuersas erectas remotas et annulatas decussan-
tibus.
Habite à l’Islë de France. M. Mathieu. Mus. n°. Èlle tient à la
précédente par sa forme et par les levres de son bâillement postérieur
5 mais elle est très-distincte. Longueur, 25 millimétrés.
Lime étroite. Lima fragilis.
L. testâ oblongo-angustâ, rectâ, suboequilatera ; sulcis longitude
nalibus muticis ; auriculis suboequalibus.
Chemn. Conch. 7. t. 68. f. 65o.
Encyclop. pl. 206. f. 6.
[b] Ostrea bullata. Born. Mus. t. 6. f. 8.
Habite aux îles de Nicobar. Mus. n°. La variété [b] à peine différente
vient des Barbades. A son sommet, le bord interne est un
peu plissé. Longueur, 17 millimètres.
Lime linguatule. Lima linguatula.
L. testâ tenui, pellucidâ, exalbidâ, oblongo-arcuatâ, undiquè
hiante ; radiis tenuibus undulatis ; auiiculis paruis.
[b] Var. ? testâ striis transuersis semilunaribus longitudinales de-
cussantibus.
Ostrea hians. Gmel. n°. 97.
Schroet. einl. in Conch. 3. tab. 9. f. 4*
Habite les mers de la terre de Diérnen. M. de la Billardiere. Mon