
CYMBULIE. (Cymbulia.)
Corps oblong, gélatineux, transparent, renfermé dans
une coquille. Tête sessile; deux yeux; deux tentacules
rétractiles ; bouche munie d’une trompe aussi rétractile.
Deux ailes opposées, un peu grandes, ovales-arrondies,
branehiifères ; connées à leur base postérieure par un
appendice intermédiaire en forme de lobe.
Coquille gëlatinoso-cartilagineuse, très-transparente,
crystalline, oblongue, en forme de sabot, tronquée au
sommet; à ouverture latérale et antérieure.
Corpus oblongum , gelatinosum, pellucidum., testd
inclusum. Caput sessile ; oculi duo ; tentacula duo re-
tractiliar- os proboscide retractili instructum. Aloe duce
oppositæ, majuscule*, ovato-rotundatoe, branchiiferoe ;
appendiculo intermedio lobiformi adjuncturam poste-
riorem alarum alas confiante.
Testa gelalinoso-cartilaginea, hyalina , crystallma,
oblonga , calceoliformis , api.ee truncata j aperturâ la-
terali antied.
O B S E R V A T IO N S .
La cymbulie, que M. Pérou a découverte et qu’il m’a fait
voir, est un genre très-remarquable par les caractères de
ranimai et du test ou de l’espèce de coquille qui le contient.
Le mollusque dont il s’agit et sa coquille sont de la plus
grande transparence. La tête paraît sessile , c’est-à-dire, sans
cou distinct. Les deux ailes ou nageoires sont chargées d un
réseau très-fin , vasculaire et branchial, ce qui montre que
ce sont les véritables ailes, le lobe intermédiaire n’oflrant
point un pareil réseau. La coquille est une nacelle oblongue,
imitant un sabot, ouverte latéralement à sa partie antérieure
, hispide en dehors, d’une consistance assez ferme , et
d’une transparence si parfaite, que l’on croit voir un morceau
de glace ou de crystal. La seule espèce que l’on connaisse
de ce singulier genre est la suivante.
ESPÈCE.
i . Cymbulie de Péron. Cymbulia Peronii.
Cymbulia. Péron. Annales du Mus. i 5. p. 66. pl. 3. f. 10— 12.
Cymbulie. Cuv. Règn. anim. vol. 2. p. 38o.
Cymbulie. Blainville, Diet, des Sc. nat.
Habite la mer Méditerranée, près, de Nice. Longueur, environ deux
pouces.
PNEUMODERME. (Pneumodermon.)
Corps libre, nu, mou, ovale; à tète distincte. Bouche
terminale, à deux lèvres. Deux faisceaux de tentacules
rétractiles placés aux côtés de la bouche. Point dyeux.
Deux ailes opposées, petites, ovales, insérées sur les
côtés du cou. Deux lignes branchiales pinnées situées
extérieurement sur la partie postérieure du corps. Anus
latéral, s’ouvrant au-dessous de l’aile droite.
Corpus liberum, nudum , molle, oyatum; capite dis-
tincto. Os terminale , bilabiatum. Tentaculorum re-
tractilium fasciculi duo ad oris latera instructi. Oculi
nulli. Aloe duoe oppositæ, parvuloe, ovatoe, lateribus
colli insertoe. Lineoe duoe branchiales pinnatoe ad partem
posticam corporis extus insertoe. Anus lateralis,
infrà alam dextram.
O B S E R V A T IO N S .
Le genre pneumoderme, établi par M. Cuvier, parait avoir
des rapports avec les clios, et manque effectivement comme