Phyllidia trilineata. Cuv. Ann. du Mus. 5. p. 268. pi. 18. f. 1.4..
Te'thie. Seba, Mus. 3. t. 1. f. 16.
Habite la mer des Indes. Mus. n°. C’est la seule espèce connue qui
ait des lignes relevées et longitudinales en forme de varices.
Phyllidie pustuleuse. Phyllidia pustulosa.
Ph. corpore subovali ; dorso nigro, pustulis latis, inoequalibus ,
spars.s, pallidè luteis, undiquè tecto.
Phyllidia pustulosa. Cuv. Annales du Mus. 5. p. 268. pl. 18. f. 8.
Habite la mer des Indes.
3. Phyllidie pcellée. Phyllidia ocellata.
Ph. corpore subovali; dorso cinereo, ocellis quinis, annulatis,
pedicellatis, subluteis ; interstitiis tuberculis minoribiis.
Phyllidia ocellata. Cuv. Ann. du Mus. 5. p. 269. pl. 18. f. 7.
Habite la mer des Indes.
O S C A B R E L L E . (Chitonellus.)
Corps rampant, allongé, un peu étroit, en forme de
chenille 5 ayant le milieu du dos garni dans sa longueur
d’une coquille plurivalve : à pièces alternes, la plupart
longitudinales, et assemblées entre elles, par leurs extrémités
, en manière de ruban. Côtés du dos à nu.
Branchies disposées comme dans les oscabrions. Pied
divisé longitudinalement par un sillon profond.
Corpus repens, elongatum , angustiusculum, erucoe-
formej dorsi medio testa plurivalvi per longitüdinem
instructo : va luis alternis, plerisque longitudinalibus,
extremitatihus inter se tæniatim subcoadunatis, Cotera
dorsi denudata. Branchice ut in chitonibus. Pes sulco
profundo longitudinaliter divisus.
O B S E R VA T I O N S .
Les oscabrelles semblent former une transition entre les
phyllidies et les oscabrions. Ces animaux, à corps allongé,
ayant en quelque sorte l’aspect d’une chenille, sont encore
presque nus , et n’offrent qu’une coquille commencée , constituée
par un assemblage de pièces menues , jamais transmises
, disposées comme un ruban étroit sur le milieu du
dos. Ces pièces, inégales entre elles , sont réellement séparées
5 mais, sur l’animal mort et contracté, plusieurs paraissent
réunies. On sent que les animaux dont il s’agit forment
un genre très-distinct, fort remarquable même, et qui avoisine
de très-près les oscabrions. Moins embarrassées que ceux-
c i , par la disposition de leur coquille dorsale, les oscabrelles
peuvent serpenter facilement à la manière des vfers, et courber
leur corps, soit à droite , soit à gauche, dans leurs locomotions.
Néanmoins, d’après le sillon longitudinal qui divise
leur pied en deux, on a lieu de penser qu’elles rampent
habituellement sur les tiges des plantes marines. On n’en
connaît encore que deux espèces, qui sont les suivantes.
E S P E C E S .
î. Oscabrelle lisse. Chitonellus loeuis.
Ch. testas •valvulis loevibus ; marginibus integerrimis : valvulé
ultirnâ posticè mucronatâ.
Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Pérou et Le Sueur. Mus.
n°. Longueur, un pouce et demi. Les valves postérieures de sa
coquille paraissent plus écartées entre elles que les autres. La première
du côté de là tête est arrondie en avant et plus large que
celles qui suivent.
ü. Oscabrelle striée. Chitonellus striatus.
Ch. testas valvulis ex apice per longitüdinem radiatim striaps :
marginibus serrulatis : valvulâ ultimâ posticè obtusâ.
Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Pérou et Le Sueur.
Mus. n°. Espèce très-distincte, surtout par les valves de sa coquille,
qui ressemblent à de petites feuilles, sauf les deux dernières
qui sont arrondies} leurs stries fines et rayonnantes, aboutissant
toutes aux bords , y forment les légères dentelures qu’on
y observe.