cliné en arrière, et à ouverture ovale, ayant ses bords très-
simples.
Corpus repens, testa penitùs tectum. Tentacula duo
compressa, subtruncata ; oculis ad basim internam. JPes
brevis , ellipticus , corpore angustior.
Testa tenais, oblique conicd; apice acuto, posterius in-
flexo ; aperturâ ovali : marginibus simplicissimis.
OBSERVAT IO N S.
Les ancyles sont des coquillages fluviatiles que Linné et Bruguières
n’ont point distingués des patelles, que Geoffroi en a séparés,
leur donnant le nom qu’on leur conserve , et dont Draparnaud
a formé avec raison un genre particulier. Le rang de ce genre est
fort difficile à assigner dans l’ordre des rapports; parce que l’animal
des .ancyles ne nous est encore connu que par quelques particularités
de son extérieur, et que ceux qui l’ont observé ont négligé
de nous éclairer sur les principaux traits de son organisation.
Si je considère la coquille de Y ancyle, elle me paraît tenir d’assez
près à celle des calyptraciens. On croit même lui trouver quelque
ressemblance avec un cabocbon qui serait lisse j très-mince et
fragile. Mais, selon les observations de M. de FérussaC, l’animal
vient respirer l’air à la surface de l’eau, et offre, vers l’extrémité
postérieure de son corps, un sipbon cylindrique, court, contractile
et extérieur, par lequel pénètre le fluide respiré. Cet animal
a donc une cavité branchiale, et qui n’est point placée comme
celle de nos calyptraciens. D’ailleurs ne vivant que dans les eaux
douces, et s’étant habitué à respirer l’air, presque tout en lui est
fort différent des animaux auprès desquels nous le rapprochons.
Ainsi ce n’est que provisoirement que nous le plaçons ici. C’est cependant
un véritable gastéropode ; et dans aucune autre des familles
reconnues parmi eux il serait plus inconvenable encore de
le ranger. Les gastéropodes dont il est question sont fort petits, vivent
sur le bord des étangs et des eaux peu courantes, et rampent
le long des tiges des plantes aquatiques, s’élevant ainsi jusqu’à la
surface de l’eau.
E S P È C E S .
1. Ancyle des lacs. Anbylus lacustris.
A . testa semiovatâ, membranaceâ ; vertiçe subcentrali ; aperturâ
ovato-suboblongâ. Drap.
Patella lacustris. Lin. Gmel. p. 5710. n°. 97.
Ancylus lacustris. Muller, Verm. p. 199. n°. 385.
D’Argenv. Çonch. pl. 37. f. 1. et Zoomorph. pi. 8, f. 1.
Geoff. Coq. p. 122. l’Ancyle.
Ancylus lacustris. Drap. Hist. des Moll. pl. 2. f. 26-27.
Habite en France, sur le bord des lacs. Mon cabinet.
2. Ancyle fluviatile. Ancylusfluviatilis.
A . testâ conoideâ ; mUcrone verticis excentrico ; aperturâ ouata. Drap.
Ancylus fluviatilis. Muller, Verm. p. 201. n°. 386.
Patella fluviatilis. Gmel. p. 3711. n° 98.
Ancylus fluviatilis. Drap. Hist. des Moll. pl. 2. f. 23. 24.
Patella cornea. Poiret, Prodr. p. 101, n°. 2.
Habite en France, dans les ruisseaux et sur les bords des étangs. Sa
coquille est plus soliue, plus élevée et moins allongée que celle de
la précédente. Elle a des stries fines et concentriques.
3. Ancyle épineux. Ancylus spina-rosoe.
A . testâ conoideâ, semicompressâ ; ver lice aculeato, reflexo. Drap.
Ancylus spina-rosoe. Drap. Hist. des Moll. pl. i 5. f. 10-12. •
Ancylus spina-rosoe. Daudeb. Syst. Conch. p. 60. n°. 3.
Habite les provinces méridionales de la France. Mon cabinet. On
doit la découverte de cette jolie espèce à M. Daudebard de
Pérussac.
L E S B U L L É E N S .
Branchies placées dans une cavité particulière, vers la
partie postérieure du dos, et recouvertes par le .manteau.
Point de tentacules.
Les bulléens avoisinent les laplysiens par leurs rapports ,
et néanmoins en sont tellement distingués, qu’on peut les