par un nuiscle d’attache. L ’animal y rentre meme et s’y renferme
presque entièrement. Dans les huilées, au contraire, la coquille
n’est qu’imparfaitement enroulée,se trouve tout-à-fait cachée dans
la partie postérieure du manteau sans y adhérer, et ne se montre
nullement au dehors. Ainsi ces deux genres, quoique très-rappro-
ehés par leurs rapports, sont suffisamment distincts.
Linné avait donné une étendue vague et très-inconvenableàson
genre huila, comme on le voit par ses B . ovum, achatina , ficus ,
terehellum, etc., coquilles qui appartiennent à des genres très-
différens, même à diverses familles, et qu’on ne saurait associer aux
véritables huiles. Bruguière réforma ce genre, et le distingua nettement
des ovules; cependant une des espèces qu’il y avait laissées,
savoir le huila apertUj offrant une coquille enfermée dans l’épaisseur
du manteau d’un gastéropode nu à l’extérieur, tandis que celle
des autres bulles, en général plus solide, indiquait par sa grandeur,
son enroulement complet et sa coloration , qu’elle était extérieure,
j’ai cru devoir la distinguer comme un genre particulier, que j’ai
établi sous le nom de bulloea. Bientôt après, M. Cuvier nous
apprit que l’animal des bullées était très-voisin des laplysies par ses
rapports; enfin de nouvelles observations de ce savant sur lés
B. lignaria, ampulla et hydatis , nous firent connaître que les
coquilles en partie extérieures auxquelles nous donnons le nom de
huiles appartiennent à des gastéropodes qui ont aussi les pins grands
j*gp-ports avec les bullees, mais qui en sont distincts, au moins par la
forme, la position et l’attache de leur coquille. Nous avons donc
maintenant une idée exacte de la famille des bulléens, qui se
compose des genres acère, huilée et bullel, d’après le mémoire de
M Cuvier, inséré dans le volume 16 des Annales du Muséum.
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Les huiles sont des coquilles enroulées, sans columelle distincte,
et sans spire extérieure ou n’en ayant qu’une très-peu élevée. Elles
sont en général bombées et ont leur bord droit tranchant. Les
espèces de ce genre sont assez nombreuses.
E S P È C ES.
î. Bulle oublie. Bulla lignaria.
B. testa oblongd, laxè convolutâ, perstis spirarn attenualé, trans-'
persim striata , pallidè fulvd ; spirâ truncatâ, umbilicatâ.
Bulla lignaria. Lin. Gmel. p. 3425. n°. n .
Lister, Conch, t. 714. f. 71,
Knorr, Vergn. 6. t. 37. f. 4. 5.
Martini, Conch. 1. t. a i. f. ig4. ig5.
Bulla lignaria. Brug. Diet. n°. i 3.
Encyclop. pl. 35g. f. 3. A. B.
Habite les mers d’Europe. Mon cabinet. Coquille oblongue, large et
évasée inférieurement, rétrécie et tronquée à son extrémité supérieure.
Elle est mince et un peu transparente. Longueur , 2 pouces
7 lignes.
2. Bulle ampoule. Bulla ampulla.
B . Testé ovato-subglobosâ, inflate,, parié pieté; pertice umbili-
cato.
Bulla ampulla. Lin. Gmel. p. 5424. n°. 10.
Lister, Conch, t. 713. f. 6g. et t. io56. f. 8.
Rumph. Mus. t. 27 fig. G.
Petiv. Gaz. t. gg. f. i 4 et amb. t. g. f. ig.
Gualt. Test. t. 12. fig. E.
Seba, Mus. 3. t. 58. î, 34_44.
Knorr, Vergn, 2. t. 8. f. 1. 5. t. 17. f. 6. et 6. t. 21. f. %.
Favanne, Conch, pl. 27. fig. F 6.
. Martini, Conch. 1. p. 274. vign. i 4. f. 1. et t. 21. f. 188— iq3.
Bulla ampulla. Brug. Diet. n°. 2.
Encyclop. pl. 358. f. 3. A. B.
Habite l ’Océan indien et américain. Mon cabinet. Vulg. la muscade.
Elle offre diverses variétés de coloration. Longueur, 2 pouces a
lignes. r
3. Bulle striée. Bulla striata.
B. testé opato-oblongé, opaed, infernè transuersim striatd; pertice
umbilicato. Brug.
Lister, Conch, t. 714. f. 72.
Bonanni, Recr. 3. f. 5.
Petiv. Gdz, t'. 5o. f. i 3 et D.
Gualt. Test. t. 12. fis. F.
Tome V I.