Annales du Mus. io. p. ^.o3. tab. 3o. et tab. 3i. f. 2.
Habite..... la mer des grandes Indes? Ciabinet de .M. Faujcis
Point de callosité incrustée dans la base de la coquille,
3. Ethérie semi-lunaire. Etheria semilunata.
E . testa obliqué ovatâ, semi-rotundatâ, gibbosulâ ; latere postico-
recto; natibus secundis, subcequalibus.
Annales du Mus. io. p. 4°4- ta^- 3?- f- I- 3-
Habite sur les rochers des côtes de l’île de Madagascar. Mon cabinet.
Elle est moins grande que les deux pre'ce'dentes.
Ethérie transverse. Etheria transversa.
E . testa ovato-transversâ, perobliqud, subgibbosa ; natibus inae-
qualibus.
Annales du Mus. io. p. 4061- tab. 02. f. 3. 4-
Habite sur les rochers maritimes de l’île de Madagascar. Mon cabinet.
ORDR E S E C O N D .
CO N C H I F È R E S MONOMYAIRE S .
Ils n’ont qu’un muscle, qui semble traverser leur
corps.
Leur coquille offre intérieurement une impression musculaire
subcentrale.
I l n’est pas douteux, selon moi, qu’on ne doive considérer
les conchifèrës dont il s’agit, comme constituant
un ordre particulier -, car l’observation de ceux de ces
animaux que l’on a pu examiner, ayant constaté qu’ils
n’ont qu’un muscle qui semble traverser leur corps pour
aller s’attacher, des deux côtés , dans le disque intérieur
de chaque valve ^ ce trait de leur organisation indique
en eux une particularité dépendante d’un mode particulier,
ou au moins d’une disposition de parties qui leur
est propre, et qui les distingue fortement des conchi-
fères dimyaires.
A la vérité, l’on peut être tenté de caractériser les
conchifèrës de cet ordre, d’après la considération de
leur coquille, qui est en général irrégulière, inéqui-
valve, et d’un tissu ordinairement feuilleté. Mais, outre
que ces caractères ne leur sont point particuliers, puisque
les camacées sont à peu près dans le même cas, ils ne
sont pas communs à tous. Il y en a, parmi eux, qui ont
la coquille régulière et dont le tissu n’est pas distinctement
feuilleté [les peignes, etc.]; et il y en a encore
dont les valves sont égales ou à peu près telles [la lin-
gule, etc.]. Il faut donc recourir à la considération du
muscle singulier par lequel l’animal est attaché à sa coquille.
Or, nous avons vu que cette considération est
importante, et qu’elle a l’avantage pour l’étude d’offrir le
plus souvent, dans le disque intérieur de chaque valve,
une impression musculaire quelquefois fort grande et
très-remarquable. Voyez , dans les Annales du Muséum,
vol. 10, p. 389, mon Mémoire sur la division de ces
animaux.
D’après une étude plus approfondie des rapports entre
les conchifèrës dont il est ici question, je ne puis conserver
les divisions que j’avais établies pour partager
ces conchifèrës en sections et familles ; divisions alors
fondées uniquement sur certaines particularités de l’ani»
mal. Maintenant, je trouve plus convenable d’établir,
parmi ces conchifèrës, sept familles divisées en trois
sections, de la manière suivante.