Gualt. test. tab. 90. fig. H.
Chemn. Conch. 6. t. 2. f. 10.
Habite..... l’Océan indien? Mon cabinet. Elle est bâillante sur les
côtes, et principalement sur le postérieur, ne devient jamais aussi
longue que la précédente, et en est très-distincte. Longueur, 58
à 60 millimètres.
3. Vulselle ridée. Tulsella rugosa.
testd oblongâ, subarcuatâ, planulatâ ; rugis longitudinalibus
striisque transaersis arcuatis rugàs decusscintibus. .
Habite.......Mon cabinet. Celle-ci est plus aplatie que celle qui pré-1
cède, non ou presque point bâillante, et a le bord antérieur très»
courbé. Longueur, 5i millimètres.
'4- Vulselle des éponges. Tulsella spongiarum.
V , testa oblongd, rectd, basi subattenuatd, intiis argenteo-vio-
lacescente; rugis transversis concentricis 1 longitudinalibus ob-
soletis.
A n Chemn. Conch. 6. tab. 2. f. 8, g?
Encyelop. pl. 178. f. 5 ? ^
Habite..... l’Océan indien? Mus. n°. On la trouve, par troupes ,
enveloppée dans des éponges. L ’épiderme est mince , grisâtre ,
ridé longitudinalement. Longueur, 44 millimétrés.
5. Vulselle mytiline. Tulsella mjtilina,
V . testd grandi, elongatd, -versus basim attenuatd, albâ ; valais
conuexis , ad apicem planulatis, dilatatis ; basi aduncâ.
Habite.....Mus. n°. Grande coquille blanche , ayant des stries d’accroissement
transverses et concentriques. Longueur, 125 millirn.
6. Vulselle ovale. Tulsella ovata.
T^. testa oaali, subviolaced, depressiusculâ ; striis transversis concentricis.
Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Mus. n°. Coquille ovale-
elliptique, nacrée à l’intérieur. Longueur, 35 millimètres.
7. Vulselle perdue. Tulsella deperdita.
testa oblongâ, sublingulatâ, conuexo-depressâ ; striis traqs-
aersis eoncentricis ; basi retusd.
Habite..... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Valve mince , transparente.
On en trouve une variété ayant un côté plus grand et
arqué que celui de l’autre. Longueur, 35 millimètres ; la variété
en a 55.
Etc.
P L A C U N E . (Placuna.)
Coquille libre , irrégulière , aplatie , subéquivalve.
Charnière intérieure offrant sur une valve deux côtes
longitudinales tranchantes, rapprochées à leur base et
divergentes en forme de V ; et sur l’autre valve, deux
impressions qui correspondent aux côtes cardinales, et
donnent attache au ligament.
Testa libéra, suboequivalvis, irregularis, compla-
hata. Cardo interior : cicatriculis duabus basi conver-
gentibus, supeme divaricatis, in valvâ inferiori, et
costis duabus elongatis, oequè divaricatis in alterd, li-
gamento inservieritibus.
O B S E R V A T IO N S .
Les deux lames oblongues, saillantes en manière de côtes,
et qui, placées à la charnière intérieure de l’une des valves
de la coquille , divergent comme les deux branches d’un V,
constituent le caractère essentiel de ce genre. Ces deux lames
ou côtes singulières ne se trouvent que sur une valve , et
servent d’attache au ligament qui s’iijsère,. à la valve opposée
, dans les deux impressions de même forme qu’on y
observe.
Les placunes sont des coquilles aplaties , à valves minces,
transparentes, et d’égale grandeur. Ces coquilles sont grandes,
orbiculaires ou subtétragones , quelquefois- triangulaires , et
n’ont intérieurement qu’une impression musculaire comme
les huîtres. Leur substance est feuilletée.
Le peu d’espace que laissent entre elles les valves fermées,
indique que l’animal des placunes doit être extrêmement
aplati.