sont fiuemeitt coupées par d’autres stries longitudinales interroiii-
pues , très-courtes. Longueur, 3i millimètres.
34. Moule vénitienne. Mytilus lineatus.
M. testd oblongo-trigond, extrorsum dilatatâ; lineolis impressis
■ variis et obliquis strias transrersas devussantibus ; intus ara
genteâ.
Mytilus lineatus. Gmel. n°. 3a.
Chemn. Conclu 8. t. 84; f. 7"*^- n°" r>
E n c y c lo p . pl. 218. f. 4-
Habite la mer Adriatique, à Chioggia , près de Venise. Mon cabinet«.
Elle avoisine la précédente , et offre une variété un peu courbée ,
et presque semblable. Longueur, 20 à 25 millimètres.
35. Moule à fosse. Mytilus lacunatus.
M. testa incuruald, extrorsum dilatatâ; latere postico niediofos-
suld impresso.
Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Mus. n°. Crochets pointus.
Longueur, 16 millimètres.
Coquilles fossiles présumées du genre moule*.
1. Moule scapulaire. Mytilus scapularis.
M. testd subtrigonâ, ovato-cuneatâ ; latere antico obliqué roturi■*
dato , margine acuto : postico retuso, longitudinaliter sulcato ,
subdecussato.
[b] Var. testd basi obtusiore ; latere postico minus depressô.
Habite.....Fossile de Coulaines, près du Mans. Cabinet de M. Menard.
La coquille [b] ressemble presque à une modiole par sa
base ; mais elle est fruste et difficile à caractériser. Même cabinet.
Le mytilus amplus de M. Sowerby [Conch. min. n°. 2. p. 27.
t. 7.] n’en diffère que parce qu’il est strié longitudinalement.
a. Moule nacrée.' Mytilus margaritaceus.
M. testd oblongâ , tenui , margaritaceo-argenteâ, splendida ;
'ventre in costam longitudindlem tuinido ; intus striis longitu-
dinalibus.
A n modiola elegans? Sowerby, Corich. min. n°. 2. p. 3i. t. 9.
Habite........Fossile d’Angleterre, trouvé en creusant un canal de
navigation dans le Devonshire. Elle est groupée dans une pâte
dure, en partie calcaire et ferrugineuse. Cette coquille avoisine
le mytilus exustus. Du cabinet de M. Faujas.
SANS VERTÈBRES. I 2 9
P IN N E. (Pinna.)
Coquille longitudinale , cunéiforme , équivàlve, bâillante
à son sommet , pointue à sa base, à crochets
droits. Charnière latérale, sans dent. Ligament marginal
, linéaire , fort long , presque intérieur.
Testa longitudinalis, curteiformis, æquivalvis, apice
hians, basi acuta ; natibus rectis. Cardo lateralis,
edentulus. Ligamentum marginale, lineare , prcelon-
gum, subinternum.
O B S E R V A T Ï ONS .
Les pinnes sont des coquilles marines, la plupart fort
grandes , minces, relativement à leur grandeur, souvent
fragiles , et auxquelles on donne vulgairement Je nom de
jambonneaux. Elles sont longitudinales , rétrécies en pointe
vers leur base, a bord supérieur arrondi, quelquefois presque
tronque, toujours plus ou moins bâillant. Leur ligament est
étroit et si serré que leurs valves paraissent soudées ensemble
du cote de la charnière, et ont peu de mouvement pour
s ouvrir. Leur test, quoique mince et se divisant quelquefois
en lames, est d un tissu solide, et montre, dans ses cassures,
des stries fines et transverses, qui imitent celles du gypse.
C est avec les moules que les pinnes ont le plus de rapports
$ mais leur coquille à crochets droits, et bâillante à son
extrémité supérieure, les en distingue fortement. Déjà même
leur test offre une tendance à se diviser en lames, et se rapproche
de celui des malléacées.
L animal de la pinne est allongé , sans siphons saillans, et
possède un pied en langue conique, qui lui sert à se fixer
par un byssus ; mais ce byssus, au lieu d’être rare et grossier,
comme celui des moules, est long, fin, lustré, soyeux et
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