A n pinna bicolor? Gmel. n°. i3.
Chémn. Conch. 8. t. 90. f. 780?
Habite..... les mers australes? Mus. n°. Mon cabinet. Grande coquille
grisâtre, nue'e de brun, éminemment lamelleuse dans sa
partie supérieure, à bord terminal très - obliquement arrondi.
Longueur, 36o millimètres.
î 3. Pinne britannique. Pinna ingens-
P . testa mutica , corned, fusco-nebulosa ; basi anticâ longitudi-
naliter sulcatâ : striis transversis ad latus posticum incwvis, et
in rugas posticales infernè decurr.entibus.
Pinna ingens. Maton, Act. soc. Lin. 8. p. lia.
Habite l’Oce'an britannique. Mon cab. Communiquée par M. Leack.
Elle tient un peu de la P, pectine'e ; et quoique fort grande , elle
l ’est moins que la P. écailleuse, Son bord supérieur est arrondi.
i 4* Pinne pavillon. Pinna vexillum.
P . testa mutica, b reri, laid, rufo-nigricante, supernè relus a ;
basi anticâ sulcis longitudinalibus tenuibus asperatis.
Pinna vexillum. Gmel. n°. i 5.
Born. Mus. t. 7. f. 8.
Chemn. Conch. 8. t. 91. f. 783.
Habite l’Oce'an indien. Mus. n°. Mon cabinet. Elle est comme enfumée
, d’un roux noirâtre, et se rapproche de la suivante par
ses rapports; mais elle est moins grande, plus obtuse supérieurement,
15. Pinne noirâtre. Pinna nigrina.
P . testa ovato-rotundatdy opaeâ , extus intusque nigricante ; striis
longitudinalibus, subsquamiferis : squamis breuissimis lunatis :
superioribus remotioribus.
Bumph. Mus, t. 46. fig. L.
Gualt. test. t. 81. fig. A.
Chemn. Conch. 8. t. 88. f. 774.
Encyclop. pl. 199. f. 1. a, b.
Habite l’Océan des grandes Indes. Mus. 11°. Mon cabinet. Cette
coquille n’a de commun avec le P . rudis que d’être du même
genre. Elle est grande, large, arrondie, presque noire, et n’offre
que des bases d’écailles sans saillie, sériales, dont les supérieures
sont les plus larges et les plus écartées.
16. Pinne subquadrivalve. Pinna subquadrwalvis.
P . testâ réctâ, angusto-cuneatd, subtetragonâ y valvarum anguti
dorsali longitudinalilerJisso.
A n pinna tetragonal Brocch. Conch. 2. p. 58g.
[b] Par. testa latiore, non margaritaceâ.
Habite..,.. Fossile des environs de Parme. Cabinet de M. Faujas,
Elle est étroite, et a le test nacré, feuilleté. La variété [b] est
plus grande, plus large , et se trouve près de Mamert, sur la route
d’Arlon à Luxembourg. Cabinet de M. Menard. Cette coquille
n’a que deux valves, et semble en avoir quatre. Elle forme un
coin droit, en te'tragone aplati.
L E S M A L L É A C É E S .
Ligament marginal, sublinéaire, soit interrompu par
des crénelures ou des dents sériales, soit lout-à-fait
simple. Coquille subinéquivalve, à test feuilleté.
Je donne le nom de malléacées à des coquilles plus
ou moins inéquivalves , irrégulières, dont le test est
feuilleté, souvent mince, très-fragile, et qui paraissent
liées entre elles par de grands rapports. Presque tous
ces coquillages se fixent aux corps marins par un bys-
vsus, et probablement peuvent se détacher pour se fixer
ailleurs.
Ainsi,,les malléacées constituent une famille qui avoisine
les mytilacées, le ligament des valves étant de part
et d’autre marginal , allongé , presque linéaire 5 mais
elles en sont distinguées par leur test feuilleté, et par
leur coquille irrégulière et subinéquivalve. D’ailleurs,
ic i, le ligament n’est qu’imparfaitement intérieur; car,
étendu en longueur sur le bord inférieur des valves, les
facettes qui le reçoivent sont inclinées en dehors, forment
un canal ouvert, et le mettent plus ou moins à
découvert. Je rapporte à cette famille cinq genres , cré-
notule, perne, marteau, avicule et pintadine, dont
voici l’exposition.