le possède avec son support, et ï a montré à l’Académie des
Sciences, comme pièce à l’appui d’un Mémoire qu’il a lu à ce sujet.
Ce support est large, épais et compose de couches superposées
les unes sur les autres. Au milieu de sa surface supérieure, on
voit une impression assez profonde, formée par les bords de la
coquille qui s’y trouvait posée et un peu enfoncée. Ce cabochon
n’est connu que dans l’état fossile} on en trouve d’une assez grande
taille.
io. Cabochon dilaté. Pileopsis dilatata.
P . testâ fossili, obliqué conicâ , depressiusculâ , rugosâ ; striis Ion-
gitudinalibus confertis undulatis■ vertice nutante-, dperturâ am~
plissimâ , patulâ, ovato-rotundatâ.
Patella dilatata, Ann. Ibid. n°. 4.
Habite...... Fossile de Grignon. Mon cabinet [sans support]. M. Defrance
possède ce cabochon avec son véritable support.
CÀLYPTRÉE. (Calyptræa.)
’Animal inconnu.
Coquille conoïde, à sommet vertical, imperforé, et en
pointe*, à base orbiculaire. Cavité munie d’une languette en
cornet, ou d’un diaphragme en spirale.
Animal ignatum.
Testa conoidea , basi orbiculata ; vertice erecto , imper-
forato, subacuto. Cavitas labio adnato convoluto, vel
septo spirali instructa*
O B S E R V A T I O N S .
Quoique l’animal des calyptrèes ne soit nullement connu, il est
évident qu’il ne peut avoir de rapports avec celui des patelles; et
il est hors de doute qu’il puisse appartenir à aucune autre famille
qu’à celle où nous le rapportons. Ainsi sa cavité branchiale doit
être antérieure comme celle des autres calyptracieus. Néanmoins,
la lame, soit en cornet, soit en diaphragme spiral, qui se trouve
dans la cavité de sa coquille, semble indiquer en lui un élément
de forme qui paraîtrait conduire à celle des. trochus. Serait-ce ici
que les coquilles spirales à ouverture entière prendraient leur source
et formeraient une série particulière en rameau latéral? Quoi qu’il
en soit, le patella trochiformis, qu’on a cru pouvoir rapporter à
notre genre, nous paraît mieux placé parmi les trochus mêmes.
Quant à la lame en cornet, fixee dans la cavité des calypirees,
elle est presque verticale sous le sommet, et a souvent 1 un de ses
bords décurrent et adné à la paroi interne de la coquille; dans
d’autres.espèces, cette lame,plusdeveloppee, forme un diaphragme
plus horizontal et décurrent aussi presque spiralement.
Les calyptrèes présentent, dans leur forme générale, tantôt un
cône élevé, plus ou moins régulier, a base peu evasec; et tantôt
en offrent un fort surbaisse, a base ctalee presque horizontalement.
On en connaît différentes especes, les unes dans letat frais ou vivant
, et les autres fossiles.
ESPÈCES.
j. Calyptrée éteignoir. Calyptræa extinctorium.
' C. testâ suborbiculatâ, conicâ , basi lata , Iceviusculâ; circuits i/i-
oequalibus spiralibus ; vertice subacuto.
Habite... l’Océan atlantique? Mon cabinet. Elle est grande, large à
sa base, et forme un cône assez élevé, dont le sonnnet se termine
en pointe mousse, à peine un peu courbee. Couleur d un blanc sale,
jaunâtre, quelquefois rembrunie.
2. Calyptrée chapeau-chinois. Calyptræa lævigata.
C, testâ orbiculari, depresso-convexa , tenui, loepiuscula ; striis
transver sis, remotiusculis, spiraliter circinatis ; vertice acuto,
cemuo.
Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Couleur d’un blanc roussàtrc ;
taille médiocre. Je ne trouve point de figure qui convienne parfaitement
à cette espèce.
5. Calyptrée scabre. Calyptroea equestris.
C. testâ suborbiculari, convexo-conicâ, tenui, pellucida, albâ,
striis longitudinalibus acutis, undulatis, subtuberculatis, versus
marginem majoribus ; vertice subacuto , curvo.