elles de coquille, tandis que les autres ptéropodes connus
en sont pourvus ; mais il en diffère principalement par la
position des branchies de l’animal qui sont à la partie postérieure
du corps, où elles forment deux lignes pinnulées,
c’est-à-dire, garnies de chaque côté de petits feuillets saillans.
Ces lignes sont arquées et ont leur courbure en opposition ;
elles se réunissent par une barre transverse. Ce mollusque
a la tête ronde, portée sur un cou rétréci. La bouche offre
deux petites lèyres longitudinales et saillantes, sous lesquelles
est une espèce de menton charnu et pointu qui
constitue peut-être la trompe dont Pérou a parlé. Les deux
ailes ou nageoires sont charnues, plus petites que celles des
clios , et surtout que celles de I’hyale. Si leur petitesse n’est
pas le produit d’un retrait, opéré par l’état de mort, elles
11e paraissent pas avoir la proportion propre à faciliter la
natation de l’animal dont il est question.
ESP È .CE.
1 . Pneumoderme de Pérou. Pneumodermon Peronii.
Pneumocùrme. ,Çuy. Annales du Mus. i , p. 228. pl. 5g ; et Règn.
anim. 2. p. 38o.
Pnenmodermé. Pe'r. Annales du Mus. i 5. p. 65.
Habite l ’Qçéaji atlantique , d’çù il a été rapporté par Pçion. Nous
devons la connaissance de ses caractères, à M. Cuyier. Longueur >
environ un p.ouce.
ORDRE SECOND.
LES GASTÉROPODES.
Animaux à corps droit, jamais en spirale ni enveloppe
dans une coquille qui puisse le contenir en entier ;
ayant sous le ventre un pied ou disque musculeux
uni au corps à peu près dans toute sa longueur, et
servant à ramper.
Les uns nus, d’autres ombragés par une coquille dorsale,
non engainante, et d’autres encore contenant
une coquille plus ou moins cachée dans leur manteau.
M. Cuvier, qui s’est beaucoup occupé des mollusques
, et qui nous a fait connaître l’organisation d’un
grand nombre d’entre eux sur lesquels nous n’avions que
des notions fort imparfaites, a donné le nom de gastéropodes
à tous ceux de ces animaux qui ont inférieurement
un pied ou disque musculeux propre à ramper, soit
que ce pied tienne au corps dans toute sa longueur, soit
qu’il n’adhère qu’à la base du cou. Cette coupe assurément
n’est point inconvenable, et n’embrasse que des
objets liés par des rapports. Cependant, comme elle est
fort étendue, et que , parmi les races nombreuses quelle
réunit, l’on trouve des différences considérables qui
offrent une ligne de démarcation très-distincte entre les
unes et les autres, j’ai cru devoir la partager en deux
coupes particulières, qui se distinguent par des caiac-
tères tranchés et fort remarquables.