Martini , Conch. ». *. ai., f. 199.
Cbemn. Conch. 9. t. 118. f. 10,19.
Bulla hydatis. Brug. Diet. n°. 6.
Bulla hyalina. Gmel. p. 3432. n°.33.
Encyclop. pi. 36o. f. 1. A. B.
Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille très-mince, transparente,
de couleur blonde, et qui n’a que 7 lignes de longueur.
g. Bulle cornée. Bulla corïiea.
B. testd ovato-globosâ, tenui, rudi, corneo ^ rufescente ; stria
transversis tenuibus subjlexuosis ; vertice leviter umbilicato.
Bulla cranckii. ex. d. Leach.
Habite dans la Manche, sur les côtes d’Angleterre, et se trouve
aussi sur celles de France, près de Vannes. Mon cabinet. Quoique
voisine de la précédente, cette coquille nous en parait distincte.
Elle est plus globuleuse, rude au toucher, et munie de stries
transverses très-fines. Son ombilic est peu marqué. Longueur,
10 lignes.
10. Bulle *fragile. Bulla fragilis.
B. testa ovato-oblongâ, tenuissimâ , fragili , cçmeo-rufescente ; slriis
transversis subtilissimis ; vertice spirâ distincto.
A n bulla akera? Muller, Zool. dan. t. 71. f. 1 et 5.
Habite dans la Manche, près de Nantes et de Noirmoutiers. Mon Ca.
binet. Elle tient de très-près à la précédente ; mais elle offre une
spire distincte, d’un à trois tours. Longueur, 10 lignes.
1 1 . Bulle épaisse. Bulla sol Ida.
B. testa subcylindricâ, crassâ,utrinqué transversim stnatâ, MA-,
labro supernè uniplicato. Brug.
Eavanne, Conch, pl. 27. fig. F. 5.
B u lla cylindrica. Chemn. Conch. 10. t. i 46.f. i 556. i 35q.
Bulla solida. Brug. Diet. n°. 5.
Encyclop. pl. 36o. f. 2. A. B.
Habite l’Océan indien, les côtes de l’Ile-de-France. Mon cabinet.
Elle est solide, luisante, et tient par sa forme particuhèfe à nos
volvaires. Longueur, 11 lignes.
L E S L A P L Y S IE N S .
Branchies placées dans une cavité particulière, vers la
partie postérieure du dos , et recouvertes par un écus-
son-operculaire. Des tentacules.
Les laplysiens ressemblent à de grosses limaces; mais
leur corps est plus large et plus gros vers sa partie postérieure,
et a les bords de son manteau plus amples. Leur tête
est bien saillante en avant, et offre quatre tentacules, dont
deux sont situés près de la bouche, et les deux autres plus
en arrière. Ceux-ci sont plus grands, conformés presque en
oreilles, ou quelquefois demi-tubuleux. Les laplysiens tiennent
de très-près aux bulléens par là situation de leur cavité
branchiale; mais cette cavité est dominée par un écusson-
operculaire qu’on ne trouve point dans les bulléens, et d’ailleurs
ceux-ci en sont éminemment distincts par leur defaut
de tentacules. Quant à .l’écusson branchial des laplysiens,
il contient une pièce particulière, concrète, enebassee, non
adhérente, cornée ou crétacée, qui constitue l’élément d’une
coquille, laquelle n’offre jamais l’enroulement singulier de
celle des bulles, ni même de celle de la bullée. Ces gastéropodes
ne respirent que l’eau, et composent une petite famille
naturelle oîi nous ne rapportons que les genres laply-
sie et dolahelle.
L A P L Y S IE . (L a p ly s îa .)
Corps rampant, oblong, cbnvexé, bordé de chaque côté
dun manteau large qui, dans l’in action, recouvre le dos.
Tête portée sur un cou; ayant quatre tentacules, dont deux